Après les messages révélant les projets théoriques des Maîtres pour les résurgences rosicruciennes, les habitués apprécieront des détails plus terre à terre....
Par exemple, comment Marie Louise se trouvait t-elle jouir d'une si grande maison pour les activités rosicruciennes de Boston?
Laissons lui la parole...
Je n'ai jamais eu beaucoup d'argent...
Lorsque les enquêteurs pensaient, pendant la guerre, que le titre d'Imperator que nous utilisions état en relation avec le bateau allemand l'Imperator et que Harvey Spencer Lewis s'est trouvé emprisonné pour espionnage, je n'avais que 100$ (l'équivalent actuel de 2500 euros) alors que la caution demandée était de 400$... J'avais la sensation d'être condamnée à le laisser en prison!
Nous n'étions pas propriétaire de la grande maison où se trouvait la Loge. Elle appartenait à la municipalité qui d'ailleurs l'entretenait...
D'ailleurs, un jour, c'était plus tard, en 1920, la femme de ménage avait laissé sur le sol du savon en poudre et nous avions un mariage rosicrucien...
Il y avait 150 personnes dans la bibliothèque qui servait de salle de réception et la mariée qui devait être à l'écart en méditation dans une petite pièce ne se sentait pas très bien...
J'ai été appelé et j'allais trop rapidement prendre sur moi de lui faire un traitement quand j'ai perdu l'équilibre dans le couloir et je me suis vue lentement glisser sans pouvoir me rattraper et m'écraser sur le sol avec la sensation d'avoir un bras cassé.
Deux rosicruciens m'ont relevé et je leur ai demandé de ne rien dire à personne et de m'escorter dans le temple pour que je reste seule quelques minutes...
Vint le mariage, j'avais le bras en écharpe et on tenait devant moi les documents que je lisais...
La cérémonie terminée, j'étais en train d'avoir un malaise et on m'a emmené à l'hôpital mais il était tard et l'accueil était fermé. (la photo représente les ambulances à cheval à cette époque devant l'hôpital de Boston.)
J'ai du y retourner le lendemain matin et on m'a fait attendre jusqu'à midi pour finalement m'hospitaliser, dans une position inconfortable avec le bras tendu et attaché.
L'interne pensait que je ne récupérerais jamais mon bras et que le tendon était rompu... Mais j'en avais encore besoin...
Je n'ai jamais autant souffert de toute ma vie, d'autant que mon bassin était désaxé et ça m'a déplacé une vertèbre...
Pour m'encourager, un Maître invisible me soufflait: souviens toi, lorsque tu étais roi d'Égypte, que tu t'occupais assez peu des souffrances des autres...
Toujours est-il que finalement tout est rentré dans l'ordre et il ne m'est resté seulement qu'une petite difficulté à placer mon bras derrière ma tête...
Un avocat rosicrucien de la loge s'était mis en tête de faire une procès pour essayer de récupérer 5000$ et je n'ai pu l'en empêcher, mais je n'ai même pas demandé à la femme de ménage d'être présente et il a été débouté...