Les Habitués du Bistrot ont déjà reconnu une œuvre himalayenne de Nicolas Roerich...
Le cavalier blanc est Kalki, c'est la représentation d'un Maître qui a beaucoup inspiré les millénaristes (bouddhistes, hindouistes, jaïns,...) lesquels en ont fait Maitreya, le bouddha du futur...
Kalki (কালকি অবতার, Kalki abatāra ) est un avatar, le mot signifie "qui descend", c'est ni plus, ni moins qu'un Maître susceptible de se manifester en descendant depuis le plan cosmique.
Les religions de l'Inde qui récupèrent Kalki en font définitivement un avatar de Vichnou, la divinité de la stabilité du monde. Pourquoi pas?
En réalité, il semblerait que le Maître Kalki ait vocation à intervenir en fin de cycle pour nettoyer les résidus dangereux du cycle achevé (ces résidus sont des "poisons", Kal en santali, une langue parlée au nord-est de l'Inde d'ou semble issue une incarnation du Maître Kalki...
Il est précisé que Kalki "vient à la demande", en fin de cycle et se manifeste par un cheval blanc ou un homme sur un cheval. Mais le tableau de Roerich révèle aussi un brahmane en méditation susceptible de recevoir du maître Kalki l'énergie permettant d'agir à sa place.
S'il y a un cycle dont la fin sera appréciée, mais qui n'est sans doute pas totalement achevé, c'est bien celui de notre Covid19...
Imaginons donc que le moment soit venu et que Kalki ou son envoyée (ne soyons pas sexistes) descende de la montagne à cheval pour nettoyer le Covid19 et se permette, comme dans la chanson, d'embrasser, enfin, son grand-père et sa grand-mère en descendant...