C'est fou comme l'idée de rechercher un "outil de purification" dérange!
Prenons 3 exemples assez facile à repérer dans la vie courante:
Dans la bouche de personnes qui se sont laissé posséder par une idée d'auto-centrage:
-"J'ai déjà tout dans mon cœur, mon maître intérieur y habite, c'est le dieu de mon cœur, je n'ai qu'à me connecter à lui. Qu'est-ce qu'une personne extérieure pourrait bien m'apporter de plus, qu'a t-elle de plus que moi?"
Ou encore, chez des personnes qui refusent l'idée de purification, parfois même la forme primitive que l'on nomme "la Douche d'Akhenaton" est contestée... Certains demandent sans rire:
-"Pourquoi, le rayon de lumière qui me traverserait, ressortirait-il noir? Chez moi il ressort blanc!"
- D'autres extériorisent une sorte de racisme sous-jacent:
-"Pourquoi la Rose serait-elle absente dans mon pays? La Rose y est bien présente puisque j'y suis! Esclavagiste! De quel droit vous insultez-nous?"
Il est aisé de comprendre toute la prudence des Rosicruciens du passé avec laquelle ils suggéraient cette notion de purification aux futurs Néophytes.
Par exemple, au Moyen-Âge, leur maître Nodinus voilait l'enseignement en disant:
-"Pour voir clairement, soyez d'abord comme la souris au pied de l'éléphant, ni l'un ni l'autre ne sait que l'autre est là. (...) Soyez ensuite l'éléphant au dessus de la souris".
Parfois il employait un langage alchimique:
-"Pour que la ROSE soit vouée à la CROIX, elle passe par le Deuil de la Rosée du Vitriol."
Naturellement c'est hermétique... A cette époque, le vitriol n'était pas encore l'acide sulfurique, mais les sulfates vitreux qui permettent de le produire par distillation de leur solution aqueuse. Le résultat qui sort de la cucurbite est la "rosée" (là, il s'agit bien d'acide sulfurique dilué!) tandis qu'il faut faire son deuil des petits déchets restants... Comprenne qui peut!
(à suivre)