Les Maîtres voudraient illuminer la vie, voir des gens heureux, en bonne santé avec le cœur en fête.
Alors pourquoi la majorité des gens fuit-elle le bonheur en s'accrochant à leurs tristes illusions?
"On fuit le bonheur de peur qu'il ne se sauve" proposait le poète Gainsbourg sur une mélodie inspirée par un prélude de Bach...
S'agirait-il de la peur de trop souffrir si le bonheur, tant attendu et enfin atteint, allait nous fuir?
Serais-ce une forme d'insincérité ou de doute? Le besoin d'alimenter une charge de culpabilité?
La fidélité envers une sorte de pacte magique avec une sombre entité vampirisante qui nous susurrerait inlassablement: quelque chose comme "ce type de bonheur n'est pas pour toi, fuis, c'est ton karma."
Naturellement ce cœur doit être libéré. Mais ce cœur libéré n'est pas le cœur prisonnier des caprices de l'ego en liberté comme consciemment ou inconsciemment certains pourraient nous le proposer....
En Réalité, il y a un premier pas à faire en direction du rayonnement des Maîtres afin qu'ils nous partagent cet état que les mystiques japonais nomment anshin ritsumei (安心立命).
C'est assez intraduisible... Littéralement: "le plus important état d'élévation du cœur tranquillisé"...
Mettons plus simplement: "Vivre dans la sérénité d'un cœur apaisé" ou "debout dans la paix du cœur".