A un moment ou un autre de sa Quête, le Chercheur de Lumière de notre époque trouve sur sa route la personnalité de Martines de Pascually (1727-1774) dont l'aisance théurgique fascinait son monde au 18e siècle.
Il est généralement établi que Martines s'exprimait dans un français qui n'était pas sa langue maternelle et que sa culture était marrane, le terme faisant référence à des juifs sepharades d'Espagne et du Portugal convertis d'une manière plus ou moins forcée au christianisme et dont la conversion était testée en les faisant manger du porc (marrano en espagnol)...
Le résultat culturel se traduisait par une remise en question automatique et discrète des dogmes religieux des chrétiens, la connaissance sous-jacente de quelques fondements kabbalistes et ils'ajoutait à tout cela pour Martines une certaine aisance magique qui le portait naturellement à la théurgie, du grec θεουργία, (theourgía) de θεός theós (dieu) et ἔργον, (ergon) action, oeuvre.
Cette théurgie était-elle une forme de magie bienveillante s'appuyant sur des croyances, des dogmes et des égrégores, ce que l'on nomme la "magie blanche" ou alors était-ce de la véritable "Haute Magie".
Naturellement pour les "Maçons Elus Coëns de l'Univers" qui composaient son organisation c'était de la Haute Magie!
Aujourd'hui, le Bistrot propose de s'intéresser au mystérieux sceau de Martines de l'image ci-dessus qui naturellement révèle sa manière naturelle de procéder.
Le cercle ouvert à gauche contient des initiales dans lesquelles pourraient se retrouver avec un peu de bonne volonté:
"M D P D L T L C" c'est à dire Martines Dom Pascually De La Tour de La Case, comme il lui arrivait parfois de l'écrire en abrégé.