Le Chercheur de Lumière qui découvre le terme "ariste", pense généralement à une faute de frappe...
Naturellement chacun voit d'abord un artiste et les Habitués donnent au mot "artiste" le sens particulier d'une personne vouée à l'Art.
Le monde profane se fait une curieuse idée de l'Art.
La pensée rosicrucienne voit traditionnellement dans l'art, l'Art Royal, la manière d'exprimer Râ, c'est à dire la Lumière!
C'est dans ce sens que l'on donne parfois à un alchimiste le titre d'artiste.
Il est bon de sensibiliser le monde de temps à autre à l'idée que la véritable alchimie, l'Art Royal, est rosicrucienne et que ce n'est pas ce que les "souffleurs", qui tiennent toujours majoritairement le haut du pavé, en font!
Ainsi, ce n'est pas l'alchimie de la "pierre" même si d'aucuns la considèrent comme "philosophale" mais celle des Hennemet, les Maîtres héliopolitains de l'ancienne Egypte.
Ainsi, au travers des mots grecs alchimie et chimie, αλχημεία (alkémeia) et χημεία (kémeia) qui sont issus du mot égyptien "Kemit", nous retrouvons le nom de l'Egypte.
Il se lit "KM" (la peau foncée des crocodiles d'Egypte), "T" (la miche de pain), soit "KMT" soit kemet ou kémit et s'ajoute le déterminatif d'un site géographique, un croisement, ici l'Egypte.
Mais revenons à notre ariste...
C'est à Péladan (voir photo ci-dessus du buste de Zacharie Astruc au Musée des Beaux Arts de Lyon) que nous devons la médiatisation du terme "ariste".
Etymologiquelent "ariste" vient du grec "ἄριστος" (aristos, le meilleur), ce qui a donné "aristocrate".
Nous retrouvons donc dans "l'ariste", tout à la fois la sensibilité créative liée à la sincérité de l'artiste et la distinction raffinée issue de la noblesse de l'aristocrate qui n'a rien à prouver.
L'ariste est un Rosicrucien!