Jean-François Champollion naquit le 23 décembre 1790 et sa capacité à traduire les écritures égyptiennes à partir de 1822 fit entrer l'humanité dans un nouvel âge.
Désormais les mystiques en quête de la sophia perennis, la Tradition Primordiale telle qu'on l'appelait à la Renaissance, peuvent, s'ils en ressentent l'appel, court-circuiter des siècles de récupérations et de déviances diverses, à l'instar des spéculations tendancieuses du jésuite Athanase Kircher (1602-1680), pour accéder eux-même, par une nouvelle route, aux fondamentaux issus de la Grande Pourvoyeuse: l'Egypte héliopolitaine...
L'arrivée d'un Jean François Champollion était-elle un événement aléatoire ou un événement prévisible ou encore le résultat de l'envoi d'un œuf cosmique d'énergie vitale, une bulle lumineuse comme certains Maîtres en fulminent parfois?
Cette interrogation est sans doute un excellent préalable à la connaissance du mystère qui entourent la naissance de Jean-François Champollion!
Au début de l'année 1790, Jacques Champollion, un libraire itinérant, installé à Figeac était très inquiet pour la santé de sa femme Jeanne-Françoise.
Celle-ci, âgée de 47 ans, était devenue subitement impotente et grabataire, et les médecins pessimistes semblaient incapables d'identifier son mal ou de proposer un traitement efficace...
Jacques Champollion fit donc appel à Jacquou le Sorcier...
(-"Accours Jacquou!", dit le libraire. -"J'accours Jacques" lui répondit le sorcier...)
Le guérisseur s'isola avec la malade. Personne ne tenait la chandelle, toutefois il fut évoqué un lit d'herbes sur lequel Jacquou fit allonger la malade, une potion qu'il lui fit boire, une fumigation, un massage...
Toujours est-il que Jacqou repartit en disant à la malade:
-"Demain vous vous lèverez, vous serez guérie et à la fin de l'année vous aurez un enfant et il sera la lumière du monde!"
(à suivre...)