24 mars 2018 6 24 /03 /mars /2018 12:34
Un Ordre et un Curieux Mélange de Langue

Le message d'aujourd'hui est consacré à un document rare intitulé "Order of the Buddhist High Mass" qui laisse entendre que derrière la fameuse "Messe Bouddhique" de Massiniananda évoquée par le Bistrot, se cache un "Ordre".

 

Il y a aussi un curieux mélange de langues...

 

Ainsi l'allumage des 3 bougies s'accompagne du classique mantra pâli "Buddham saranam gacchami" ( en sanskrit: बुद्धं शरणं गच्छामि )  que l'on trouve facilement sur le net et signifiant en hindi contemporain "abri cautionné par bouddha".

 

L'étape suivante concerne la Lumière du Monde dispensatrice du bonheur, et bénissant la congrégation (un rosicrucien amorquien penserait à l'Esprit et à la Mater).

 

Ensuite c'est en anglais: "Dévoile toi qui donne de la substance à l'Univers" (...) "ce visage du vrai soleil caché par un vase d'or" ( il s'agit du Cosmique et du symbole du Graal permettant de le capter).

 

Curieusement, un shastra indien sera chanté en japonais "Namo amida butsu" (南無阿弥陀仏 , gloire au bouddha Amida), Amida est un bouddha symbolique de la terre pure que l'on associe au bouddhisme japonais tendaï.  Mais l'approche de Massiniananda est celle du retour aux sources. 

 

- Alors, pourquoi le japonais?

 

Et Massiniananda répond: -"L'incantation japonaise des shastras indiens en monosyllabique est particulièrement agréable, cela peut ressembler à ce que vous appelez du chant grégorien, au point que les américains se demandent si les moines ne récitent pas l'alphabet. Les orientaux ne sont pas musicaux dans le sens occidental du terme. Mais sans une musique et des paroles inspirantes je n'aurais pas pu faire autant de conversions..." 

 

Toutefois ce sera ensuite, non pas "namu mio horen gekyo" (南無妙法蓮華経) qui porte la signature du bouddhisme du japonais Nichiren, lequel d'ailleurs prononçait à la chinoise "nammu"; ce n'est pas non plus le sanskrit nam ou namas (qui a donné la salutation "namasté"),  mais "Namo" tel que prononcé en pali dans l'incantation "Bom bom bho-la Namo mi-o ho-ren gek-ki-o", traduite par "la bénédiction divine tombe sur nous, louange à la sagesse divine".

 

Et voici, enfin le document original (en anglais) de la "grande messe bouddhiste, telle qu'elle fut célébrée à Lassha au Tibet et aux monastères de Hémis et de Leh au Ladakh".  

 

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commentaires

F
Cher Francis,<br /> <br /> Merci pour ce pdf qui permet de comprendre bien des choses, avec un peu de culture.<br /> 1) Les US des années 1880 à 1920 forment un pays où la liturgie chrétienne est importante et a un quasi-monopole : si une nouvelle tradition s'y implante, elle va devoir en imiter les grands traits, sinon elle ne sera pas suffisamment compréhensible (et donc reçue) par les locaux... quitte à lui donner une forme un peu étrangère, et donc étrange, pour ceux qui la pratiquent dans son lieu de provenance. " Résurgence ", quand tu nous tiens...<br /> 2) Pour expliquer une forme liturgique aux autochtones américains des années 1890, il est normal de prendre en compte ce qu'ils connaissent, cad les deux types de messe : les messes solennelles ou hautes (high mass : chantée, avec encensement de l'autel et présence de diacre et sous-diacre, cad de trois niveaux de la hiérarchie ecclésiastique) et les messes basses (lue et non chantée, sans encensement de l'autel, sans nécessité de présence de plus d'un niveau de la hiérarchie ecclésiastique : le prêtre seul suffit). La Messe Haute est une cérémonie plus solennelle où l'utilisation de l'encens, du Verbe et d'invocations (puis de sacrifice, d'offertoire, etc.) pointent vers certaines fonctions et utilisations bien connues. Ainsi, le rite proposé par Mazziânandâ est-il " adapted for use in the buddhist churches of America " ; on ne saurait être plus clair. En étant " RT Rev. " et " swami ", il est donc " bishop " et le rite indique bien deux niveaux hiérarchiques au-dessous de lui.<br /> 3) Si l'on considère que l'essentiel de la tradition bouddhiste parvenue sur ce continent à l'époque provient de l'immigration japonaise de populations rurales et pauvres (les raisons de leur immigration), il est assez logique que ce soit le bouddhisme Shin (jôdo shinshû) qui s'implante donc en premier ; le premier temple de cette secte bouddhiste est établi à San Francisco en 1899 ; un autre sera établie dans la partie rurale qu'était Sacramento ; et si l'on va à moins de 80 km de là, de l'autre côté de la baie de SF, on tombe sur la ville de San José, formant ainsi un magnifique triangle bien connu des amorcquiens d’antan. La forme bouddhiste la plus implantée dans la région est donc celle de " l'École véritable de la Terre pure " (Mahāyāna), caractérisée par son Nenbustu (récitation en " conscience du nom de Bouddha ", Amida en japonais, Amitābha en sanskrit, cad Lumière Infinie... et dans certaines variation Vie Infinie, éternelle) et l'abandon des autres pratiques ésotériques non incantatoires (bien conservées dans le Vajrayāna), jugées insuffisantes pour sortir du cycle des vies et renaissances. Bien sûr, on se souvient bien que l'apparition historique dans la liturgie d'Amitābha ne date que du 2ème siècle (Mahāyāna) et que c'est via le Tibet au 7ème siècle que la pratique sera codifiée par Padmasambhava (Vajrayāna typique). Si l'on veut s'implanter dans un tel terreau, il faudra donc donner une forte place aux récitations/incantations et à Amitābha, même s'il n'apparaît guère dans les premiers textes bouddhistes, les textes originels ou " primordiaux " (pristine, en anglais dans le texte) ; certains évoquent d'ailleurs une origine perse (et zoroastrienne) pour cette référence à la Lumière Infinie (d'autres parleront du Râ d'Amenhotep).<br /> 4) Imaginons que l'on souhaite promouvoir un " retour au source/à l'origine " du Bouddhisme, on ne pourrait donc se contenter du Jôdo shinshû datant, au Japon, de la fin du 12ème siècle, au plus tôt. Revenir à la codification tibétaine du 7ème siècle sera déjà un premier pas... mais non suffisant et l'on ne trouve aucune récitation/invocation/chant/incantation en tibétain dans le document signé de la main de Mazziânandâ, alors qu'il aurait grandi " aux pieds du Dalaï-lama " à Lhassa. Sauf à considérer que cette affirmation est erronée, ceci suggère de revenir encore plus loin : d'abord au chinois (mais le japonais avait déjà gardé exactement les mêmes idéogrammes, seule la prononciation a été adaptée à la phonation nippone)... et si possible au sanskrit, pour remonter avant l'ère chrétienne, ce qui ne sera guère facile, si l'on ne dépasse pas purement et simplement le bouddhisme ! C'est implicitement ce que propose l'anglais cokney Mazziânandâ qui se désigne sous l'étonnante formule de " O. S. J. Lord Abbott of the Jain Sect ". Il est vrai que le Bouddhisme ne date que du 5ème siècle avant l'ère chrétienne, alors que le Jaïnisme daterait presque du 10ème (même si son fondateur historique est quasi contemporain du bouddha historique). On y insiste sur les Trois joyaux, sur la récitation de mantra, sur la non violence, mais on a un léger " problème " lorsque l'on est rosicrucien, le Cosmique n'y existe pas : seul des Âmes existent et certaines sont éveillées (et sorties du cercles des réincarnations), d'autres pas.<br /> 5) Le rite chanté et encensé proposé n'est pas Jaïn, mais essentiellement bouddhiste, en lien avec Amitābha, le Bouddha rouge de l'Ouest, associé à la compassion envers Tout et Tous, qui tous ont la nature de Bouddha. Amitābha est le plus accessible des Bouddhas, puisqu'il parle au Cœur, aux émotions, aux sentiments ; sans surprise, les pratiques proposées sont donc celles de la dévotion. On utilise de nombreuses récitations/incantations... mais les traductions en anglais sont pour le moins " non littérales " : beaucoup est rajouté en anglais qui n'apparaît pas dans la version en Sanskrit et parfois Pali ! On trouve ainsi le fameux Gāyatrī Mantra du Rig Veda, dédié à Savitaṛ (le " Vivifiant ", et souvent associé au Soleil ou vu comme une propriété de celui-ci, qui donne la Vie ; grip, quand tu nous tiens), une vieille divinité du panthéon hindoue, aujourd'hui complètement ignorée, si ce n'est dans ce mantra. Le fait que les " traductions " des textes originaux soient surtout des expansions de ces derniers (on y dit plein de choses qui n'y sont pas textuellement dites), montre la volonté d'adaptation pour que les nouveaux venus comprennent, mais également l'aspect exotérique de cette transmission. On pourrait conclure sur le fait que ce propose Mazziânandâ est un joyeux syncrétisme tant pour la forme et le fond (Christianisme ; Bouddhisme Jôdo Shinshu, Mahāyāna, Vajrayāna ; Jaïnisme ; Hindouisme... et même peut-être Zoroastrisme), ce qui fait de Mazziânandâ l'un des pères du New Age. Quoi de plus savoureux.<br /> Fraternellement,<br /> <br /> N.
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L
Merci Frater pour ces brillants développements et cette belle connaissance des sujets. J'éviterais pour ma part d'affirmer trop fort "l'absence cosmique" et "le joyeux syncrétisme new age". C'est pas toujours facile de discerner un profane qui surjouerait, d'un vrai maître qui ne chercherait qu'à s'effacer derrière l'efficacité de son service. Concernant le nom abbott, je cherche une clef car abbot signifie "abbé, père, supérieur". Bien fraternellement

Les Trésors De La Cave...

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Hymne Rosicrucien 1916

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Le Carrousel des Livres

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Mando exprime traditionnellement la première approche vers la Rose+Croix, centrée sur le concept de Mando (« je demande » en latin), symbolisé par la mandorle (l’amande) de la couverture. Cet ouvrage familiarise le chercheur avec les connaissances antiques et traditionnelles des rosicruciens. Relevons le hiéroglyphe égyptien de la croix nedj (salut et protection) ou le poisson généré par la vesica piscis reliant l’Égypte ancienne au christianisme. Mando propose enfin les expérimentations précises qui guident irrésistiblement vers le processus d’éveil demandé.
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Un éclairage rosicrucien permet de comprendre facilement que le Reiki est, ni plus ni moins, la forme japonaise de la Rose+Croix. Il existe des formes profanes et une forme ésotérique du rosicrucianisme, il en est de même au Reiki, c'est ce qu'une femme, le Maître Hawayo Takata désignait en privé par le "Jeune Couple"... Ainsi, lorsqu'une forme du rosicrucianisme est en perdition dans un pays, ce que Harvey Spencer Lewis décrivait par les "cycles de 108 ans", il est d'usage qu'une lignée en activité dans un autre pays vienne booster les étudiants méritants. C'est ce que ce livre raconte. Restera, par exemple, aux rosicruciens français de bénéficier où non, des initiations authentiques qui changeront leur incarnation.
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Lorsque la situation était difficile, Harvey Spencer Lewis, avec humour, déclarait qu'il allait récupérer son "Brown Casket" et se retirer. Brown Casket a été traduit ici par coffret brun mais certains auraient traduit par cercueil marron ou par d'autre choses... Toujours est-il qu'ici, pour la première fois, Lewis en parle, sous la forme d'un vieux coffre qu'il voit ouvert pour la première fois lorsqu'il rend visite à un ami...
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Richelieu déclarait: -"Pour la Rose+Croix, je m'en remets au père Gautier"… C'était difficile de trouver des traces de cet homme dont le nom pouvait s'écrire Gauthier ou Galtier. Intellectuellement, c'était une grosse pointure qui pouvait enseigner la théologie, le latin, le grec ou l'hébreu. Par ses écrits, il mit sur la piste de la "Croix de Roses" des milliers d'étudiants de la Contre Réforme. Il avait l'envergure pour rédiger le pendant catholique du Rituel germanique des Chevaliers de l'Aigle noir Rose-Croix: le rituel de commémoration rosicrucienne qui devint celui des Francs Maçons des Hauts-Grades.
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Le titre de ce livre, à la fois provocateur et engageant, fait écho au Bistrot de la Rose+Croix, le site riche de milliers d’articles dédiés aux chercheurs de vérité, et abordant une multitude de sujets mystiques. Un jour, un Habitué du site a entrepris de rassembler les textes consacrés à Louis-Claude de Saint-Martin, le célèbre Philosophe Inconnu. Cette initiative remarquable a été enrichie par une présentation détaillée, mêlant sympathie et esprit critique, de la manière dont ce personnage fascinant a marqué la vie du bistrotier. L’ouvrage dévoile également des aspects inédits et méconnus de la vie et de l’œuvre de Saint-Martin, offrant ainsi une perspective nouvelle et captivante.
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Cette monographie révèle pour la première fois l'influence de la déesse Sechat, la parèdre de Toth. C'est "celle qui écrit"! Elle rédige les archives Akashiques qui retiennent de notre vie les efforts au service de la Lumière. Dans ce deuxième degré, celui des theorici, tout gravite autour d'elle depuis sa manière claire de raisonner, sa structuration du temple, sa manière de s'élever au-dessus du monde matériel comme l'exprime son arc. La couverture conserve le symbole que lui avait accordé Harvey Spencer Lewis, faisant disparaître le tôle tentateur des feuilles de cannabis. Entre autres processus, l'ouvrage détaille la clé de la "Voûte de Séchat" dont certains ont fait l'Arche Royale...
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Inspiré par les brochures Cromaat publiées en 1918 par Harvey Spencer Lewis, abordant des sujets écartés de ses enseignements rosicruciens, l'objectif était de traduire en français la Géomancie Cosmique, dont la Cromaat E servait de guide. Or, une erreur majeure, la permutation de certaines planches non numérotées, rendait l'ouvrage inutilisable. Sans le moindre correctif de Lewis, cette erreur a créé une passerelle pour les chercheurs sincères et zélés, qui contactaient l'auteur directement. Un siècle plus tard, le traducteur, confronté à cette erreur, a repris et approfondi le sujet, révélant que l'approche initiale de Lewis, volontairement profane, méritait un autre développement. Ce livre en est le fruit.
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Le lecteur découvrira sans doute ici des choses qu'il ne pensait jamais trouver dans un livre. Il accompagne une personnalité invisible où il se sent curieusement accompagné dans une lecture qui se lit de bout en bout comme un roman dans lequel tout semble magique même si tout se produit dans la vraie vie. Naturellement il reviendra sur sa lecture pour approfondir des pistes esquissées. Il fera même de cet ouvrage son livre de chevet d'ailleurs le chevet n'est-il pas le fameux ours, le symbole du livre? C'est la carte routière d'une aventure mystérieuse que chacun conduit à son rythme et qui commence par le passage du seuil et se poursuit jusqu'à la Chambre Secrète d'Akhenaton.
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Le livre explore le monde de la résurgence rosicrucienne allemande du XVIIe siècle, centrée sur le Cénacle de Tübingen, en marginalisant le rôle de Valentin Andreae qui n'était à 16 ans qu'un prête nom de Francis Bacon. D'autre figures clés sont mises en lumière comme Daniel Mögling, Christophe Besold, Tobias Hess, Johann Arndt, Tobias Adami ou Samuel Hafenreffer
Les traditions rosicruciennes et maçonniques attribuent à Arnaud une réputation légendaire. Il est parfois nommé Arnaud de France parce qu'il lui est attribué l'introduction du rosicrucianisme en France au 9e siècle. Il faut préciser que les informations historiques officielles, disponibles sur ce personnage, sont des plus limitées. Cela n'empêche pas le lecteur d'accompagner, dans un périple akashique, Arnaud d'abord au Moyen-Orient puis dans la transmission d'un courant spirituel dans la Maison de Charlemagne et plus généralement en région toulousaine.
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C'est l'Histoire d'un architecte niçois, par ailleurs thérapeute et parfaitement bilingue, et dont Lewis reconnut la grande maîtrise au point de le nommer précisément Grand Maître des USA. Quand ce livre est paru, on ne trouvait que 2 lignes à son sujet dans les ouvrages spécialisés. Le livre est le produit d'une enquête passionnante qui s'appuie sur des informations enfouies dans diverses archives rosicruciennes et révèle le fameux "secret des laitues" pour reconnaitre les rares monographies qui sont l'œuvre de Clément Lebrun.
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Il est généralement connu que quelques siècles avant notre ère, les chercheurs grecs allaient en Égypte pour accéder à la Connaissance. L'ouvrage révèle l'épreuve discrète à laquelle ils étaient soumis à Saou (Saïs). Certains retournaient ensuite dans leur pays, tandis que d'autres poursuivaient leur quête autour du fameux bassin comme un certain Champollion. Ce petit ouvrage unique, fruit de dizaines d'années de travail, fournit les éléments pour que de nos jours encore les chercheurs sincères de la Rose+Croix remontent de Saou à Iounou (Héliopolis).
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Le titre "Une monographie du Premier Degré Néophyte" déploie une triple intention. D’abord, il ancre la monographie dans l’étude traditionnelle d’un unique symbole hiéroglyphique, écartant toute partition. Puis, il invite à une exploration respectueuse, l’emploi de "Une monographie" laissant le sujet ouvert à d’autres perspectives. Enfin, il encourage chaque étudiant à composer sa propre monographie, offrant un espace libre à sa compréhension et à sa pratique personnelle du Degré. Après Mando, fascicule préparatoire aux études rosicruciennes, cette monographie propose une approche originale qui éclaire d’un jour nouveau les enseignements traditionnels en introduisant Desheret, la couronne rouge, symbole de la Basse-Égypte. Ce symbole, plus aisément appréhendé dans un premier temps à travers le « Point dans le Carré » utilisé par Harvey Spencer Lewis dans la résurgence américaine du début du 20e siècle, représente par le carré le monde matériel et les quatre éléments (terre, eau, air, feu), et par le point l’Être intérieur ou la conscience cosmique. Le texte met l’accent sur un travail introspectif, que l’alchimie médiévale exprimait par le concept de l’Œuvre au Noir, visant à purifier le carré des influences superflues pour révéler l’Être intérieur. Ce processus exige humilité intellectuelle et discernement. La monographie éclaire la dualité des consciences – objective, liée au carré, et subjective, liée au point – et la nécessité de leur harmonisation, guidée par des exercices et des études telles que la Loi du Terrain.
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Une Monographie du 2e Degré Néophyte s’inscrit dans la tradition rosicrucienne, après "Mando" et "Une Monographie du Premier Degré Néophyte" L’ouvrage s’appuie sur le symbole égyptien de la couronne Hedjet et sa forme simplifiée par le point dans le cercle pour faciliter l'étude qui passe de l’effervescence mentale du premier degré à la contemplation sereine du deuxième. L'objectif concret du degré est de parvenir à un état de développement et de détachement des égrégores qui permet l'accès à la "Chambre de Communion Cosmique". Pour cela, des concepts clés sont explorés tels que l’Âme-Personnalité que les égyptiens nommaient "Ba", et l’individualité qu'ils nommaient "Ka", et la dissolution de l’ego à travers un pratique que l'alchimie médiévale désignait comme le "solve". Le processus du 2DN met en avant l’importance de l’écoute intérieure, de la méditation dans un sanctum personnel, et de la recherche d'harmonisation avec la Conscience Cosmique, en proposant des exercices pratiques comme la respiration consciente, la vocalisation de sons sacrés et le renforcement de l’aura, en vue d'une plus grande maîtrise de la Force Vitale. Des références à la déesse Maât, symbole de vérité de pureté et d’harmonie, aboutissent à revisiter l'approche profane de la Confession de Maât, pour une compréhension plus profonde. Le livre aborde également des notions comme le Nirvana, vu comme un état de Paix Profonde, et des cycles de vie en lien avec la réincarnation.
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Qui n'apprécierait pas de participer à un dîner dynamisé par Harvey Spencer Lewis et inspiré par un invisible maître cosmique, le Maître Ramater ? Après le dessert, à la 11e heure, la conversation s'orienterait irrésistiblement sur les rosicruciens. Et Lewis exprime les idées sensibilisant au rosicrucianisme son auditoire étonnamment varié. Et avec le recul, chacun s'aperçoit que les mots employés peut devenir le début d'une piste conduisant à un éveil mystique.
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C'est Lewis qui racontait, dans le document Cromaat D (le mot Khrou-Maat signifiant en égyptien une "pagaie de vérité") un étrange périple cevenol en marge de son "initiation toulousaine". Il précisait que cette histoire qui débute à Montpellier est un mélange de faits, de fictions et de traditions. Lorsqu'il est évoqué Albane et Berthe, les lecteurs rosicruciens sont tentés de penser aux deux polarités du Noüs que Lewis désignait parfois par les lettres A et B.
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Une jeune amie rosicrucienne insistait pour que le bistrotier se livre d'une manière instructive sans se cacher derrière le voile de l'impersonnalité... Le résultat n'est pas une autobiographie, mais un simple partage d'expériences, tant dans le monde physique que dans le monde invisible. Mais l'impersonnalité demeure... Le tout est présenté de manière à écarter ceux à qui l'on ne souhaite pas s'adresser. Les autres apprécieront peut-être le partage discret en 4 parties: SAVOIR, VOULOIR, OSER, SE TAIRE.
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Ecrit au départ pour accompagner le challenge d'un stage d'un week-end de familiarisation au rosicrucianisme, ce fascicule développe une méthode simple. 1/ proposer des règles de comportement pour faire monter le niveau vibratoire, 2/ familiariser avec la tradition héliopolitaine qui a inspiré la Rose+Croix. 3/ décrire le cheminement précis des degrés rosicruciens traditionnels. 4/ fournir une piste inédite pour progresser.
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Ce livre explore l'intégration du rosicrucianisme du XVIIe siècle dans la Franc-Maçonnerie, en particulier à travers le grade de Rose+Croix du Rite Écossais Ancien et Accepté. Basé sur des manuscrits du XIXe siècle issus du fonds Gaborria de la Médiathèque d'Alençon, l'ouvrage dévoile des rituels initiatiques inédits, dépourvus d'influences néo-chrétiennes, et met en lumière leur symbolisme alchimique, comme le Dragon Roux, lié à l'eau régale et à la quête de la Pierre Philosophale. Il retrace également l'histoire peu connue d'Armand Gaborria, figure maçonnique clé, et son rôle dans la diffusion des rites de Misraïm et Écossais.

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Les Habitués du Bistrot apprécient généralement d'en retrouver des traces dans l'Antique Egypte héliopolitaine, mais pas seulement...