Il est souvent conseillé aux Chercheurs de Lumière de consacrer quelques minutes à étudier "l'Ennéade Héliopitaine" (les neuf divinités basiques) de manière à développer leur capacité à repérer l'influence des initiés d'Héliopolis (les Henemmet) dans les traditions...
Leur façon de procéder était toujours respectueuse du libre arbitre des peuples et de leur attachement à leurs particularités et à certaines croyances vivaces.
Par conséquent, il s'agissait toujours selon la formule rosicrucienne de simplement "corriger et compléter". Corriger ce qui est erroné et compléter ce qui peut l'être dans l'instant.
Mais cette "complétude" devait éviter de donner naissance à un dogme parasite qu'il faudrait ensuite gérer péniblement et neutraliser durant des siècles.
La représentation ci-dessus est simplement destinée à ouvrir l'Esprit. Elle n'a évidemment aucun caractère dogmatique et elle peut être considérée comme une élucubration.
Elle peut faire songer à une ménorah hébraïque (le chandelier à 7 branches à gauche) מְּנוֹרָה, mot dans lequel les érudits hébraïques retrouvent mé (la provenance) et nour (la flamme), ce qui fait interpréter généralement le mot menorah par "qui provient de la flamme".
Sans la moindre prétention définitive à une étymologie authentique nous pourrions aussi suggérer "men Râ" avec le sens de "support de Lumière", mais laissons les décisions aux spécialistes!
La représentation de 7 divinités de l'Ennéade évoque Nout (la "voûte étoilée" qui représente le "cosmique") et Geb (la terre) qui sont logiquement placés aux deux extrémités, tandis que leurs "5 enfants issus d'une seule couche", selon la formulation du fameux "Paout Neterou", se répartissent les 5 autres branches ou, en exprimant les choses autrement: les Chercheurs de Lumière auraient à leur répartir les 5 autres branches...