C'est une phrase extraite du "Livre des Préceptes d'Or", un ouvrage tibétain que Helena Blavatsky a publié en anglais en 1889 sous le titre "la Voix du Silence".
Naturellement chacun peut se demander si Blavatsky lisait réellement le tibétain où s'il ne s'agirait pas plutôt d'un livre capté des "Mémoires Akashiques" c'est à dire de ce que les rosicruciens lewissiens nomment le Cosmique.
L'accès akashique se produit lorsqu'un Maître Cosmique, généralement invisible, commence discrètement par faire apparaître, à un Chercheur de Lumière, un élément oublié.
Il peut s'agir d'un écrit, d'une phrase entendue au hasard...
Toujours est-il, qu'au travers d'un enseignement parfois déformé, le Chercheur à la capacité de ne pas s'attacher à la forme maladroite et profanée qui lui est soumise.
Si les efforts du Maître sont couronnés de succès, le Chercheur canalise au travers de l'apparence trompeuse, l'inspiration lumineuse du Maître qui se révèle pour lui...
C'est ce qu'à du faire Helena Blavatsky qui captait parfois les Maître Morya et Koutoumi.
Toujours est-il que nous pouvons relever dans la formulation "Les eaux pures de la Vie Éternelle claire et cristalline, ne peuvent se mêler aux torrents boueux de la mousson", une révélation ésotérique typique des Rosicruciens...
En effet, si la Vie se manifeste sur le plan terrestre que nous pourrions nommer, avec un léger optimisme, "le Monde de l'Amour", elle ne lui appartient pas!
D'ailleurs, ce qui se manifeste, c'est une vie terrestre limitée et non-éternelle!
Et de tous temps les Maîtres ont cherché à suggérer l'existence du monde de la Vie éternelle aux "homme du torrent", qui pensent parfois avoir tout trouvé, lorqu'ils affirment pompeusement que leur Dieu est Amour ou que les religions sont des religions d'amour...
Harvey Spencer Lewis n'hésitait pas à caractériser cette notion "le plus grand secret des Rosicruciens" en espérant déclencher un cyclone de compréhension...
Toujours est-il que son cyclone tarde encore!
Dans ce que l'on nomme de nos jours le "rosicrucianisme lewissien", qui a imprégné le 20e siècle, cela commençait bien sûr par 3 Degrés Néophytes, dont les traces se retrouvent dans les vestiges de toutes les traditions qui furent authentiques car elles conduisirent des Chercheurs du passé à leur Temple.
Mais il y avait ensuite les degrés du temple avec 3 degrés de l'Amour consacrés au fonctionnement du monde matériel et à ses contraintes incontournables et basiques à surmonter, puis enfin se présentaient les 3 degrés consacrés à la Vie, précédant, comme il se doit, 3 degrés consacrés à la Lumière.