Tandis que les égyptologues cherchent à localiser du côté d'Héliopolis le site qui aurait pu accueillir un château, les Habitués du Bistrot devinent que cette terminologie décrivent ceux que les modernes nommeraient "les Maîtres de la Grande Loge Blanche".
Baou est le pluriel de Ba.
Et Ba est une composante mystérieuse de l'âme. C'est la personnalité propre à chacun.
Le Ba prend la forme d'un oiseau à tête humaine (la tête à son effigie lorsqu'il s'agit d'un défunt).
Dans le rosicrucianisme lewissien, le Ba est exprimé par la "personalité" de l'âme, la manière dont chacun se polarise vers la Lumière.
Au niveau de l'incarnation, il reste le Ka qui a vocation à être le relais plus accessible du Ba.
On pourrait suggérer que nous avons tous un Ba entre les mains qu'il convient de laisser s'envoler pour qu'il suive le soleil.
Cet "oiseau dans la main" est un symbole qui est évoqué par une légende chinoise...
C'est l'histoire d'un maître qui vivait sur une montagne, hors de portée des villageois en contrebas.
Naturellement les villageois gravissaient parfois la montagne pour consulter sa grande sagesse.
Mais un contestataire envieux ambitionnait de ridiculiser le vieux sage aux yeux des villageois avec un petit oiseau prisonnier.
Ayant décidé quelques personnes à l'accompagner, il grimpa visiter le maître avec l'oiseau caché dans sa main.
Il demanda au maître: "l'oiseau que je tiens dans ma main est-il mort ou vivant?"
Naturellement si le maître répondait "il est mort", le contestataire le laisserait s'envoler et s'il répondait "il est vivant", il lui suffirait de serrer un peu l'oiseau pour ne laisser apparaître que son corps mort...
Le maître prit un peu de temps pour lui déclarer:
- "Mon ami, tu sais que la vie de cet oiseau est entre tes mains..."