Le dessin ci-dessus évoque la divinité Seth sous une forme facile à dessiner...
Les petits égyptiens qui n'avaient pas de papier et à qui l'on ne confiait pas de papyrus, s'amusaient à dessiner ou à graver cette inscription sur des morceaux de calcaire ou des tessons de poteries que nous désignons par le nom grec d'ostraca.
Lorsque Horus était enfant, sa mère Isis le protégeait, et le tenait caché de son oncle Seth, le meurtrier de son père Osiris.
Mais lorsque Horus devint adulte il commença à contester Seth...
De l'opposition entre Horus et Seth naquit Toth.
C'est une allégorie pour exprimer que les tablettes de Toth retranscrivent ce combat arbitré par l'Ennéade, l'assemblée des dieux qui devint des siècles plus tard la kabbale hébraïque...
Une tablette de Toth nous exprime cette plainte d'Horus devant l'Ennéade:
"En s'appuyant sur une force aveugle que les dieux n'ont pas consacrée, un indigne fratricide a usurpé les droits que mon père a laissés."
Les Habitués du Bistrot devinent que nous sommes au cœur de la transmission rosicrucienne issue d'Héliopolis.
Naturellement à l'époque de Spencer Lewis, les rosicruciens utilisaient d'autres termes, mais c'est toujours un jeu fascinant de retrouver dans le temple lewissien les officiers représentant les différentes divinités: Isis, Osiris, Horus, Seth et Toth représentées par les fonctions de certains officiers.
Sans forcément connaitre un temple rosicrucien, le challenge éternel consiste à retrouver ces forces, en soi, en notre Temple Intérieur...