Ce qui différencie une résurgence authentique de la Rose+Croix d'une organisation profane c'est ce que nous pourrions nommer un "Ordre de Mission" venant d'en-haut.
Il est d'usage de s'appesantir ici sur les organisations, dites rosicruciennes, qui pourtant ne sont pas authentiquement rosicruciennes et parmi lesquelles il est distingué les organisations "semi-rosicruciennes" et les "pseudo-rosicruciennes".
Il est vrai qu'à notre époque, les mensonges à force d'être acceptés donnent la sensation d'être approuvés par tout le monde.
Les mensonges apparaissent si habituels dans les déclarations politiques, dans la publicité, dans le commerce, et jusqu'aux noms que l'on donne aux choses que notre vision pourrait se trouver faussée...
Faut-il préciser que les lobbyismes n'apparaissent plus de nos jours comme des associations de malfaiteurs, qui devraient être fermement réprimés, mais comme des "groupes de pression" légaux?
Alors dans ce contexte, associant la modernité au mensonge, qui donc, en dehors des fameux chercheurs sincères, se soucie t-il encore de savoir si l'utilisation de l'appellation "Rose+Croix" est légitime alors que l'incompétence de l'autorité judiciaire l'autorise pourtant à légaliser son usage?
Mais nous allons nous efforcer non plus d'éclairer en bas, mais de voir un peu plus haut!
Apprécions pour commencer cette honnêteté si rare dont témoignait Spencer Lewis au début du siècle dernier:
"Pendant de nombreuses années, j'avais regroupé un grand nombre d'hommes et de femmes se consacrant à la recherche ésotérique et métaphysique dans le sens des données rosicruciennes.
"Comme directeur de plusieurs revues ésotériques, j 'étais entré en contact avec divers manuscrits rosicruciens et j'avais découvert que j'étais apparenté à l'un des descendants du premier groupe de rosicruciens en Amérique qui était venu s'installer à Philadelphie en 1 694. Ceci me permit d'accéder à leurs nombreux documents anciens, manuscrits secrets et enseignements.
"Ils furent étudiés, analysés et leur pratique était testée.
"Entre nous, nous appelions notre groupe, composé de plusieurs centaines de personnes ayant une vie professionnelle, "The Rosicrucian Research Society" (La Société de Recherche Rosicrucienne) .
"Les réunions de la Société avaient lieu tous les mois à New York, entre 1 904 et 1 909.
"Ayant conscience que nous n'avions pas encore reçu de charte ou d'autorisation pour
utiliser le nom de "rosicrucien", notre Société opérait en public sous le nom de The New York Institute for Psychical Research (Institut de Recherche Psychique de New York)".
(à suivre...)