Cette inscription égyptienne est à la fois un proverbe, une blague et un enseignement...
Elle se lit simplement "OUNEK PA OUNEK".
"OUN" c'est le lièvre, et l'ondulation du "N" sert sinplement à compléter le quadrat.
Suit "K", un cercle sombre qui peut figurer un contenant: un emballage, une enveloppe, ou un couvercle voire un placenta...
Le carré est une sorte de siège, un pouf: "P".
L'oiseau,un canard pilet en vol se lit "PA" et le "A" est renforcé par la présence du vautour percnoptère.
Après quoi nous retrouvons "OUNEK".
La phrase s'équilibre autour du "PA" central qui exprime "celui", "celui-ci", "celui qui"...
"OUNEK" signifie "recouvert", "orné", "habillé", vêtu"...
Nous pourrions donc traduire par "celui qui est habillé est celui qui est couvert"...
Mais il n'y a pas là un grande subtilité et il convient de continuer à chercher...
"OUN" possède un autre sens celui "d'Être" ou plutôt "êtant" (qui existe, qui s'exprime) car le verbe être n'existe pas en égyptien.
Des sens raffinés commencent à apparaître: "OUN-K PA OUNEK", OUNEK PA OUN-K...:
-"L'être intérieur est invisible c'est celui qui est vêtu".
-"Seul l'Être est, le non être n'est pas".
Mais faut-il le rapprocher de
-"Je suis celui qui est" ou simplement de -"je suis" comme l'affirme Spencer Lewis?
(à suivre)
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Spencer Lewis abordait ce sujet dans sa mono 23 du 10e degré, et il écrivait alors "Nuk pa Nuk".