Que je parle les langages des hommes et des Guides, si je n'ai pas l'Agapè, je ne suis qu'un tambour retentissant, une cymbale bruyante.
Que j'aie l'Inspiration prophétique, que je sache tous les Mystères et que j'accède à toute la Connaissance, que j'adhère à l'Intention jusqu'à transporter des montagnes, si je n'ai pas l'Agapè, je ne suis rien.
Que je distribue tous mes biens, que je livre mon corps pour être brûlé, si je n'ai pas l'Agapè, cela ne me profite en rien.
L'Agapè patiente, l'Agapè est accueillant, il n'est pas possessif, pas vantard, pas gonflé, pas malfaisant. Il ne recherche pas son profit, il ne s'irrite pas, il ne pense pas à mal.
Il ne se réjouit pas de l'injustice, mais il se réjouit dans la Vérité
L'Agapè ne déchoit jamais. Les inspirations, elles disparaîtront, La connaissance, elle disparaitra.
Oui, nous accédons partiellement à la Connaissance, et partiellement nous sommes Inspirés.
Mais quand ce qui est parfait viendra, ce qui est partiel disparaitra.
Quand j'étais enfant, je parlais en enfant, je pensais en enfant, je jugeait en enfant.
Mais devenu homme j'ai aboli ce qui était de l'enfant.
Oui, maintenant nous voyons dans un miroir, en énigme, mais nous nous verrons face à face.
Maintenant je connais partiellement mais je connaitrais comme je suis connu.
Maintenant demeurent l'adhérence à l'Intention, l'engagement dans l'accomplissement et l'Agapè.
Mais des trois, le meilleur c'est l'Agapè.
C'est un texte que tout le monde connait, à partir du chapitre 13 de la "Première Epitre de Paul aux Corinthiens. Il est réalisé ici avec le souci de revenir à la source. Disposant de la version Chouraki, certains des mots grecs du texte ont été approfondis et pour certains il a fallu revenir aux mots hébreux afin de retrouver certaines notions qui avaient déjà été déformées dans le texte grec.
C'est un travail de méditation "akhashique" car il est nécessaire d'adhérer, au texte pour ne pas le déformer, et naturellement à sa source. La notion de "miroir", par exemple, était perdue dans les traductions courantes, mais on la retrouve dans certaines traditions orientales.
La notion d'Agapè est très subtile et très élevée. Elle fait passer d'une part la conscience de l'instant présent: la vie, d'autre part la communion égyptienne entre le spirituel (symbolisé par le vin chez les chrétiens) et le matériel (le pain chez les chrétiens), et enfin l'amour ésotérique de cœur à cœur qui est la "compassion".
C'est donc normal qu'un ou plusieurs des sens de l'Agapè disparaissent dans les traductions, indépendamment de toute idée de récupération.
Mais tout cela semble très technique par rapport à la simple beauté du texte qui suscite une élévation extraordinaire. On appréciera simplement le mystère autour de ce terme d'agapè qui est préféré à "amour", ou à "caritas" dans ce texte qui est une magnifique inspiration qu'il est difficile d'attribuer à Paul...
Pour comparer avec d'autres versions.