Le "Patron" du pays celte et de l'Irlande en particulier, Saint Patrick, est traditionnellement fêté le 17 mars.
Patrick s'appelait en réalité Succat et fut connu sous le nom anglais de Cothridge et celui latin de Patricius (= un patricien, un notable).
Le 17 mars est la date de sa mort "Dawnpatrick" en 461.
Il fut canonisé par la vox populi (=la voix du peuple), puisque les canonisations officielles de l'église chrétienne ne datent que du 10ème siècle.
Toujours est-il que son "savoir faire" fit de lui le Patron des Ingénieurs...
La légende lui attribue la délivrance de l'Irlande des grenouilles et des serpents mais c'est évidemment une représentation de son activité invisible...
Mettons simplement que les grenouilles représentent les personnes attachées aux croyances d'egregores de superstitions, tandis que les serpents sont les adeptes de pratiques chamaniques jouant avec les forces rampantes de la nature...
Naturellement, l'être avancé qu'il était, parvient à trouver des astuces en respectant le libre arbitre de chacun pour éviter que les "grenouilles" ne persistent à alimenter leurs égregores ancestraux et se dirigent plutôt vers une recherche sincère de la Connaissance, tandis que les "serpents" étaient amenés à se détacher des forces telluriques et des détournements de la magie sexuelle pour se sensibiliser à l'énergie blanche transcendante de la Force Vitale.
Dans le contexte d'un polythéisme primitif, il parvint en douceur à susciter une élévation monothéiste et "L'Armure de Saint Patrick" révèle aux initiés la manière subtile dont il procédait en mettant en œuvre un engagement mobilisateur purifiant les pensées et les faisant converger positivement:
"(...) Je me lève aujourd'hui par la force de Dieu pour me guider,
la puissance de Dieu pour me soutenir,
l'intelligence de Dieu pour me conduire,
l'œil de Dieu pour regarder devant moi,
l'oreille de Dieu pour entendre,
la parole de Dieu pour m'exprimer,
la main de Dieu pour me garder,
le chemin de Dieu pour me précéder,
le bouclier de Dieu pour me protéger (...)"
et cet engagement justifiait l'usage d'une rayonnante cuirasse psychique:
"(...) le Christ avec moi,
le Christ devant moi,
le Christ derrière moi,
le Christ en moi,
le Christ au-dessus de moi,
le Christ au-dessous de moi,
le Christ à ma droite,
le Christ à ma gauche,
le Christ en largeur,
le Christ en longueur,
le Christ en hauteur,
le Christ dans le cœur (...)"