Dans le rosicrucianisme lewissien, une monographie fait référence à la transmission de "l'essence vitale magique" ou "saankh" du dieu qui est transmise par une cérémonie au roi ou au kheri-heb qui pouvait ensuite accomplir tout ce qui avait trait au don de vie et en particulier la guérison.
En egyptien, le terme kheri-heb s'écrit ainsi:
Nous lisons de haut en bas et de gauche à droite "K-R-H-B", puis suivent 3 déterminatifs.
Le premier étant généralement interprété comme "une vasque à purification", le deuxième étant naturellement un symbole solaire et le dernier un homme assis. Nous pouvons conclure qu'il s'agit d'un homme ayant le pouvoir solaire d'un receptacle purificateur...
Mais si nous revenons aux hiéroglyphes du haut, nous lisons le "S" de l'étoffe pliée qui est utilisée pour exprimer quelque chose de noble et d'élevé, car il existe un "S" moins noble...
Suit, la fameuse croix ansée (l'ankh) qui se prononçait "nnkh", avec un son "a" issu du fond de la gorge.
L'ensemble se lisant "s-nnkh" ou "s-ankh" et exprimant donc une "force de vie élevée" que les égyptologues traduisent par "faire vivre", "vivifier", "dispenser la vie", "entretenir la vie", "ressusciter", "faire revivre", "réanimer", "régénérer", "vitaliser" et même "sculpter" avec le sens de "donner la vie à une statue".
Il est tentant de retrouver dans l'égyptien "s-ankh" la racine qui a donné le mot "saint" en grec et en latin car l'idée de transmission de la force vitale, l'idée de "sanité" (à la fois saint et sain) est naturellement lié à une état de pureté que l'on peut qualifier de sainteté.
Mais nous reviendrons rapidement sur l'approche rosicrucienne lewissienne de la Force Vitale!