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UNE VISITE A UNE ECOLE
DE MYSTERES
Par le Dr H. Spencer Lewis
Il y a quelques jours j'eus l'occasion de traduire plusieurs , paragraphes d'écritures gravées sur une ancienne pierre qui se trouve dans une vitrine de notre Musée Egyptien à Rosicrucian Park. L'inscription hiéroglyphique de cette pierre indiquait qu'elle fut préparée comme un enregistrement éternel de certaines Ecoles de Mystères, en Egypte, il y a des siècles.
Je me demande combien de nos lecteurs et amis ont une conception juste de ces anciennes écoles. Beaucoup de livres traitant des enseignements mystiques des anciens se réfèrent à ces Ecoles de Mystères, mais habituellement ils sont si vagues. Il est toujours évident que les traducteurs des anciens manuscrits n'ont aucune connaissance des conditions qui ont entouré la préparation de ces écrits et enseignements.
Si nous pouvions visiter l'Egypte et la retrouver au XII et XIIIème siècles avant J.C. nous trouverions une grande nation de gens divisés intellectuellement, philosophiquement, et religieusement en deux classes : les vrais mystiques et les disciples de la fausse prêtrise. Nous trouverions des temples consacrés à la promulgation des fausses religions de la prêtrise, et nous verrions ces gens exercer le contrôle politique sur ce pays des mystères. Nous trouverions aussi une grande puissance, une grandeur et une richesse dans les choses matérielles et un pays plein de prospérité et de luxe. Mais à moins que nous ne soyions admis dans les fraternités mystiques par l'initiation et que par là nous puissions nous qualifier, nous ne pourrions jamais parvenir aux portes secrètes des Ecoles de Mystères, ni même rencontrer les chefs de la vraie hiérarchie d'Egypte qui préservaient la sagesse et l'héritage secret des anciennes Ecoles de Mystères.
Bien avant que la religion dite païenne, en Egypte, ne resserre nettement et extérieurement son emprise sur le peuple d'Égypte, il y avait de petits groupes dans chaque grande communauté qui se rencontraient en secret et faisaient une étude et une analyse très attentives des enseignements secrets qui leur étaient parvenus du fond des âges. Ce ne fut que lorsque l'ancêtre immédiat d'Amenhotep IV commença publiquement et officiellement à attaquer le pouvoir de la prêtrise païenne que de puissants changements et d'importantes modifications se produisirent dans la pensée et les actes de la majorité des citoyens d'Egypte.
La religion païenne était basée sur la mythologie, la superstition et des principes de vie délilérément falsifiés. Elle devint non seulement une religion artificielle, mais un moyen de contrôle politique. Une grande partie du pouvoir politique de ce pays reposait entre les mains des prêtres. Aux XIII et XIVème siècles avant J.C. in O même les pharaons étaient sous la domination des chefs secrets et inconnus de la prêtrise qui leur donnaient des ordres et faisaient exécuter leurs désirs malveillants par des émissaires qu'ils envoyaient à la cour et par des représentants dans toutes les branches du gouvernement.

Les enseignements de cette prêtrise étaient soigneusement établis de siècle en siècle pour cacher et détruire la grande sagesse qui était venue en Egypte des siècles plus tôt avec les réfugiés du continent disparu de l'Atlantide. De ce continent qui possédait une grande sagesse et où de grandes réalisations humaines avaient été accomplies, vint la connaissance des lois naturelles ou des principes secrets qui permirent à l'Egypte de s'élever du plus primitif état d'existence à une place supérieure dans le domaine des arts et des sciences.
Ce fut durant cette période d'une centaine d'années seulement, où la grande sagesse fut apportée en Egypte et joyeusement acceptée par ses souverains, que l'Egypte abandonna ses.huttes grossières et ses habitations souterraines, et créa sa magnifique architecture et construisit ses édifices, et développa son art merveilleux jusqu'à son apogée. Mais la prêtrise païenne découvrit bientôt que cette grande connaissance et cette sagesse affaiblissaient son influence sur le peuple. C'est pourquoi elle inventa et établit officiellement ses principes religieux mythologiques qui graduellement amenèrent les égyptiens à des croyances basées sur des idées superstitieuses, et détruisirent leur foi en leurs propres pouvoirs et capacités et en firent des mercenaires stupides et irréfléchis et des esclaves.
Ce fut dans le but de préserver cette sagesse secrète et ce grand héritage de connaissance et d'empêcher sa disparition complète du pays d'Egypte que certains des plus sages souverains et diplomates égyptiens furent amenés à établir les Ecoles Secrètes de Mystères.

 
LE SECRET DU SPHINX
Nous parlons de ces écoles comme s'il y en avait eu de nombreuses ou s'il y avait eu pluralité. En fait cependant il n'y avait qu'une école de mystères bien qu'elle ait eu un certain nombre de branches ou de lieux d'enseignement dans différentes parties d'Egypte. Mais les enseignements et les activités de cette organisation ne représentaient qu'une école. On ne lui donna aucun nom et elle n'eut aucun symbole particulier autre qu'une marque par laquelle un membre pouvait l'identifier ou se faire reconnaître lui-même comme initié. L'inscription indique que le Siège ou principal centre des écoles de mystères d'Egypte se situa d'abord dans l'ancienne ville de Philadelphie, puis à Memphis avec une branche dans un lieu appelé Mizraïm, puis plus tard encore à Thèbes et à Luxor. Finalement le dernier siège des Ecoles de Mystères fut Akhetaton la ville d'Akhnaton, sur les rives du Nil, à l'emplacement de l'ancienne ville de Tell el-Armarna.
Afin que la vie des étudiants de ces écoles de mystères, soigneusement choisis, éprouvés et préparés, puisse être protégée et afm qu'ils puissent se réunir en toute sécurité pour les cours et les études, un système très complexe d'activité secrète fut inventé et graduellement perfectionné. Il apparaît que, au début, seuls ceux qui étaient de race égyptienne, qui descendaient d'un ancêtre connu, qui étaient d'une honnêteté et d'une intégrité éprouvée, étaient admis dans l'école secrète. Et même alors, ces personnes choisies devaient montrer par leur vie et leurs activités générales qu'elles ne soutenaient pas la prêtrise ou ses enseignements, mais qu'elles avaient une autre vision et compréhension et qu'elles étaient sincères et loyales dans leur séparation de la prêtrise.
Cela doit en effet avoir été une condition pénible. Il était difficilement possible pour un égyptien d'acheter ou de se procurer un bout de terre sur lequel construire une maison, ou se livrer à une activité, occupation ou commerce, sans l'approbation et l'autorisation de la prêtrise. En fait, il était impossible pour un Egyptien d'avoir un actif matériel ou de revendiquer quelque chose s'il n'était pas membre de la religion païenne de la prêtrise.
Cette religion était organisée en cercles extérieur et intérieur, et les représentants de la prêtrise agissaient comme des espions dans chaque communauté, faisaient des rapports sur les individus qui n'assistaient pas aux services religieux, qui ne s'inclinaient pas devant le dieu païen et qui n'obéissaient pas aux lois de la prêtrise. Montrer extérieurement un doute concernant le pouvoir des dieux mythologiques, ou mettre en question l'autorité des prêtres ou de leurs enseignements, signifiait, non seulement la perte de toute possession matérielle et de tout statut politique en Egypte, mais certainement l'emprisonnement final ou la perte de la vie.
La grande majorité des citoyens d'Egypte devint graduellement esclave dans son emploi, la pauvreté devint frappante au sens matériel, et les malheureux ignorèrent même les lois fondamentales de la nature. Non seulement ceux qui avaient des biens étaient lourdement taxés pour entretenir la prêtrise dans ses dépenses compliquées pour des objets personnels et pour les temples et monuments païens, mais parfois dans les classes moyennes les possessions matérielles étaient prises comme des contributions. Cependant, il y avait des personnes qui étaient capables de se réunir au coin du feu, occasionnellement et très secrètement, et qui exprimaient confidentiellement leur mépris des règlements de la prêtrise et leur doute sur ses enseignements.
Les écoles secrètes aussi avaient leurs représentants, leurs espions et leurs enquêteurs . Quand ils trouvaient une personne sincère et digne qui avait de la répugnance à se soumettre aux diktats de la prêtrise, ils finissaient par l'amener en contact avec quelque individu qui l'observait attentivement pendant des jours et des nuits, et finalement l'introduisait près d'un autre enquêteur ou représentant de l'école de mystère.
De cette manière le chercheur sincère de la vérité et celui qui était digne d'aider à la conservation de l'ancienne sagesse et à la préservation de la connaissance secrète était amené devant un groupe de personnes appelé un tribunal, mais que nous appellerions aujourd'hui une cour d'admission. Après différents examens révélant qu'il en était digne, il lui était permis de commencer une série d'initiations pour prouver sa sincérité, son intégrité, sa persévérance. Dans ce but, les écoles de mystères avaient inventé l'épreuve par le feu, l'épreuve par l'eau et l'épreuve par l'air, telles que nous les trouvons expliquées dans les rituels d'initiation de nos plus hauts degrés d'enseignement Rosicrucien.
Ces candidats en perspective étaient conduits à un temple païen abandonné, dans un lieu écarté, dans une ville en ruines, dans l'obscurité de la nuit, et là, en la seule compagnie de quelques guides ils passaient les épreuves de l'initiation qui était donnée par les chefs des écoles de mystères. Ces initiations demandaient l'assistance nocturne des candidats pendant plusieurs semaines. Si aujourd'hui on demandait au candidat moyen qui cherche les enseignements des anciens d'accomplir les épreuves de ces initiations, il n'est pas certain qu'une personne sur cent triompherait de la première épreuve ou essaierait de subir les autres. Aujourd'hui nous avons d'autres moyens d'éprouver la sincérité d'un chercheur de vérité. Nous n'avons pas à éprouver les chercheurs pour leur loyauté ou pour leur association possible à des organisations politiques ou autres comme celle représentée aux temps anciens par la prêtrise païenne.
Aujourd'hui les Ecoles de Mystères ont leurs ennemis, mais en raison des lois des différents pays et des conditions de la vie moderne, ces ennemis de la Lumière sont plus ou moins forcés de travailler au grand jour et il est -plus facile, de découvrir ceux qui leur sont associés que ce ne l'était jadis.

 
LES GROTTES SOUTERRAINES
Après que les candidats aient été initiés par les épreuves, il était alors permis à ceux qui s'en étaient montrés dignes de contacter l'un des temples de mystères pour y recevoir les initiations spirituelles et philosophiques que nous connaissons aujourd'hui et que nous appelons des initiations mystiques et psychiques. La plupart de ces. initiations avaient lieu dans des grottes souterraines ou dans les parties basses des temples abandonnés. Quand la prêtrise avait abandonné l'un de ces vieux temples en raison de la construction de plus nouveaux, plus riches que ceux anciennement construits, elle avait partiellement détruit l'édifice et elle avait cru que personne ne songerait à pénétrer dans ces ruines. Les chambres secrètes en dessous de ces temples étaient scellées par d'énormes pierres placées aux entrées et le sable recouvrait toutes traces du passage y conduisant.
Pendant de nombreux siècles la prêtrise ne se douta pas que certaines de ces chambres souterraines avaient été ouvertes, que de nouveaux passages y conduisant avaient été construits sur une distance d'un kilomètre, ou plus parfois, et que dans ces chambres des groupes importants de mystiques éprouvés étaient initiés, instruits et préparés pour répandre la grande sagesse qui avait été conservée en Egypte avec tout son puissant pouvoir mystique.
Plus tard, des cérémonies mystiques eurent lieu dans l'obscurité de la nuit, devant le Sphinx, et par un passage secret les candidats entraient depuis le Sphinx et arrivaient dans une chambre souterraine au dessous du centre de la Grande Pyramide. De là ils étaient conduits par différents couloirs vers les chambres supérieures où avait lieu l'initiation.
A Heliopolis, un autre grand temple en rui- O nes avait été converti en un temple pour les écoles de mystères, et d'autres temples semblables plus petits avec des chambres secrètes se trouvaient dans différentes parties d'Egypte au temps d'Amenhotep IV, lorsqu'il devint le jeune pharaon de ce pays. Ses ancêtres pendant plusieurs générations avaient été les chefs et les maîtres des écoles de mystères et le nombre des membres de ces écoles s'était accru de manière suffisante pour avoir une force politique réelle dans le pays.

 
LA REVOLTE CONTRE LES
PRETRES PAIENS
Ce fut Amenhotep IV qui, en réalisant la force de l'école de mystères, et en réalisant ses propres dons divins de certains pouvoirs, décida de faire connaître cette force. Il proclama ouvertement une nouvelle religion, une nouvelle philosophie avec de nouvelles sciences et de nombreux arts pour les deux sections de l'Egypte, qui étaient sous sa direction. Par là il commença sa guerre ouverte contre les pouvoirs politiques et superstitieux des prêtres païens. Cette lutte est enregistrée dans toutes les histoires d'Egypte. Elle atteignit son point culminant lorsque Amenhotep déplaça son palais et les maisons des grands chefs mystiques, de Luxor et de Thèbes pour les établir dans le nouveau site sur les rives du Nil, là où fut construite, en quelques années, sa ville mystique du Soleil. Pendant un peu moins de vingt ans la religion du Dieu éternel devint la religion officielle de l'Egypte par sa proclamation et sous sa direction. Tous les mystiques d'Égypte sauf les diplomates secrets, se firent connaître et se rassemblèrent ouvertement. Des milliers d'entre eux se rendirent dans la nouvelle ville mystique et s'y établirent ; ils y construisirent leurs maisons et employèrent des principes scientifiques que l'Egypte n'avait encore jamais connus.
Notre organisation, celle de l'A.M.O.R.C. d'Amérique du Nord, a apporté son aide et son soutien à différentes reprises aux fouilles effectuées dans cette cité mystique. Au Musée de San Jose se trouvent des reliques provenant de de ces fouilles. La Société de recherches Egyptiennes d'Angleterre, nous a communiqué et a publié des photographies et des plans de cette ville et son interprétation des constructions creusées dans la roche. Ces plans, dessins et photographies montrent que dans cette très moderne ville du douzième siècle avant J.C., les maisons avaient des salles de bains et étaient équipées de plomberie souterraine. Il y avait desjardins d'agrément, des portiques, des bassins de natation et des gymnases. Chaque travailleur avait sa maison et son jardin et ils étaient protégés contre toute taxation abusive et intrusion. Chaque artiste et artisan était payé par le gouvernement afin qu'il puisse consacrer son temps, sans tracas, à la création de belles choses.
Cette période amena en Egypte une complète révolution dans le domaine des arts et de l'architecture, et certaines des plus belles oeuvres de sculpture, de peinture, de gravure et même de joaillerie et d'articles de ménage, furent créés à cette époque et sont iexposées dans les musées actuels. La délicatesse, le raffinement et l'interprétation des lois naturelles que nous trouvons dans certaines de ces oeuvres n'ont jamais été égalés.
Mais à cette époque on préserva aussi la grande sagesse secrète pour la postérité. Dans les manus - crits découpés dans la pierre ou inscrits sur des feuilles de papyrus, ou gravés sur les murs de la Grande Pyramide, les enseignements secrets, la connaissance préservée depuis les Atlantes, les découvertes des mystiques au cours de siècles de travail en Egypte, lés inspirations divines qui leur étaient venues du Cosmique dans leurs longues heures de méditation, furent soigneusement conservés pour les générations futures. Cette grande sagesse se transmit des maîtres et des travailleurs, aux émissaires et aux légats soigneusement préparés qui furent envoyés en Grèce, à Rome, dans l'Inde et dans d'autres pays. De là nous sont venus les enseignements actuels des Rosicruciens et d'écoles mystiques similaires dans le passé.
Songez à ces étudiants secrets qui, aux temps anciens, voyageaient à dos de chameaux, ou à pieds, sur de longues distances pour cette époque, dans la chaleur et sous les rayons du soleil, ou dans le froid et la nuit, dans les sables du désert, le long des rives du Nil, et qui traversaient les villes abandonnées pour atteindre les grottes souterraines secrètes où quelques-unes des vérités divines pouvaient leur être révélées par la voix d'un maître ou d'un instructeur ! Pensez aux sacrifices que devaient faire ces étudiants, aux risques qu'ils devaient prendre concernant leurs vies et leurs propriétés, et aux difficultés auxquelles ils devaient faire face en se réunissant dans des chambres sombres, faiblement éclairées par des torches, sans l'aide de livres, de textes imprimés, de brochures ou de papier. Songez qu'ils devaient se rappeler chaque phase et chaque parole afin de pouvoir les garder dans leur conscience et les répéter plus tard à d'autres étudiants.
Très souvent ces classes secrètes se tenaient dans des chambres souterraines qui avaient été des tombeaux et qui étaient remplies d'air impur en raison de la décomposition des momies qui étaient couchées sur le sol à leurs pieds, ou sur des rayons de pierre le long des murs, autour de la pièce. Visualisez ces étudiants qui devaient se disperser à l'aube et s'en aller calmement et secrètement pour rentrer dans leur maison, au loin. Songez aussi à la manière dont chacun d'eux essayait d'appliquer les principes qu'il avait appris et à la façon dont il devait le faire pour ne pas attirer l'attention des espions de la prêtrise qui veillaient partout. Nous avons tous, certainement, une grande dette de gratitude envers ces loyaux et sincères porte-flambeaux des anciens temps qui nous ont conservé ce qu'ils croyaient être la vérité et qui ont consacré leurs vies à la perpétuation de cette vérité.
Beaucoup de nos étudiants actuels ont l'impression d'un grand événement lorsqu'ils doivent se retirer un soir par semaine et s'asseoir confortablement dans leurs propres maisons, et bien protégés, à l'abri des espions et des ennemis lire et étudier paisiblement les leçons qui leur ont été conservées. Songez aussi à la liberté que connaît l'étudiant moderne, non seulement pour mettre en pratique les principes de vérité et les appliquer dans toutes les affaires de la vie, mais aussi pour en discuter avec d'autres et plaider en leur faveur. L'étudiant actuel peut aller dans une loge ou un chapitre à des réunions libres, sans crainte pour sa vie ou ses biens, et il peut assister aux conventions et s'asseoir au grand jour avec des milliers d'autres membres. Il est certain que les étudiants d'aujourd'hui doivent être très reconnaissants, même dans les pays où les conditions politiques semblent être contraires.
Nos écoles de mystères d'aujourd'hui ne sont ni cachées, ni mystérieuses et elles ne nous privent d'aucun des privilèges divins que la civilisation nous assure

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Nos Enseignements Rosicruciens

Le Bistrot de la Rose+Croix propose un continuum de 6 ouvrages couvrant correctement le début de l'Enseignement Rosicrucien. <cliquer ici>

Les Trésors De La Cave...

Le Carrousel des Livres

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Mando exprime traditionnellement la première approche vers la Rose+Croix, centrée sur le concept de Mando (« je demande » en latin), symbolisé par la mandorle (l’amande) de la couverture. Cet ouvrage familiarise le chercheur avec les connaissances antiques et traditionnelles des rosicruciens.
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Un éclairage rosicrucien permet de comprendre facilement que le Reiki est, ni plus ni moins, la forme japonaise de la Rose+Croix. Il existe des formes profanes et une forme ésotérique du rosicrucianisme.
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Lorsque la situation était difficile, Harvey Spencer Lewis, avec humour, déclarait qu'il allait récupérer son "Brown Casket" et se retirer. Brown Casket a été traduit ici par coffret brun.
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Richelieu déclarait: -"Pour la Rose+Croix, je m'en remets au père Gautier"… C'était difficile de trouver des traces de cet homme dont le nom pouvait s'écrire Gauthier ou Galtier. Intellectuellement, c'était une grosse pointure qui pouvait enseigner la théologie, le latin, le grec ou l'hébreu. Par ses écrits, il mit sur la piste de la "Croix de Roses" des milliers d'étudiants de la Contre Réforme. Il avait l'envergure pour rédiger le pendant catholique du Rituel germanique des Chevaliers de l'Aigle noir Rose-Croix: le rituel de commémoration rosicrucienne qui devint celui des Francs Maçons des Hauts-Grades.
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Le titre de ce livre, à la fois provocateur et engageant, fait écho au Bistrot de la Rose+Croix, le site riche de milliers d’articles dédiés aux chercheurs de vérité, et abordant une multitude de sujets mystiques. Un jour, un Habitué du site a entrepris de rassembler les textes consacrés à Louis-Claude de Saint-Martin, le célèbre Philosophe Inconnu. Cette initiative remarquable a été enrichie par une présentation détaillée, mêlant sympathie et esprit critique, de la manière dont ce personnage fascinant a marqué la vie du bistrotier. L’ouvrage dévoile également des aspects inédits et méconnus de la vie et de l’œuvre de Saint-Martin, offrant ainsi une perspective nouvelle et captivante.
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Cette monographie révèle pour la première fois l'influence de la déesse Sechat, la parèdre de Toth. C'est "celle qui écrit"! Elle rédige les archives Akashiques qui retiennent de notre vie les efforts au service de la Lumière. Dans ce deuxième degré, celui des theorici, tout gravite autour d'elle depuis sa manière claire de raisonner, sa structuration du temple, sa manière de s'élever au-dessus du monde matériel comme l'exprime son arc. La couverture conserve le symbole que lui avait accordé Harvey Spencer Lewis, faisant disparaître le tôle tentateur des feuilles de cannabis. Entre autres processus, l'ouvrage détaille la clé de la "Voûte de Séchat" dont certains ont fait l'Arche Royale...
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Inspiré par les brochures Cromaat publiées en 1918 par Harvey Spencer Lewis, abordant des sujets écartés de ses enseignements rosicruciens, l'objectif était de traduire en français la Géomancie Cosmique, dont la Cromaat E servait de guide. Or, une erreur majeure, la permutation de certaines planches non numérotées, rendait l'ouvrage inutilisable. Sans le moindre correctif de Lewis, cette erreur a créé une passerelle pour les chercheurs sincères et zélés, qui contactaient l'auteur directement. Un siècle plus tard, le traducteur, confronté à cette erreur, a repris et approfondi le sujet, révélant que l'approche initiale de Lewis, volontairement profane, méritait un autre développement. Ce livre en est le fruit.
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Le lecteur découvrira sans doute ici des choses qu'il ne pensait jamais trouver dans un livre. Il accompagne une personnalité invisible où il se sent curieusement accompagné dans une lecture qui se lit de bout en bout comme un roman dans lequel tout semble magique même si tout se produit dans la vraie vie. Naturellement il reviendra sur sa lecture pour approfondir des pistes esquissées. Il fera même de cet ouvrage son livre de chevet d'ailleurs le chevet n'est-il pas le fameux ours, le symbole du livre? C'est la carte routière d'une aventure mystérieuse que chacun conduit à son rythme et qui commence par le passage du seuil et se poursuit jusqu'à la Chambre Secrète d'Akhenaton.
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Le livre explore le monde de la résurgence rosicrucienne allemande du XVIIe siècle, centrée sur le Cénacle de Tübingen, en marginalisant le rôle de Valentin Andreae qui n'était à 16 ans qu'un prête nom de Francis Bacon. D'autre figures clés sont mises en lumière comme Daniel Mögling, Christophe Besold, Tobias Hess, Johann Arndt, Tobias Adami ou Samuel Hafenreffer.
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Les traditions rosicruciennes et maçonniques attribuent à Arnaud une réputation légendaire. Il est parfois nommé Arnaud de France parce qu'il lui est attribué l'introduction du rosicrucianisme en France au 9e siècle. Il faut préciser que les informations historiques officielles, disponibles sur ce personnage, sont des plus limitées. Cela n'empêche pas le lecteur d'accompagner, dans un périple akashique, Arnaud d'abord au Moyen-Orient puis dans la transmission d'un courant spirituel dans la Maison de Charlemagne et plus généralement en région toulousaine.
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C'est l'Histoire d'un architecte niçois, par ailleurs thérapeute et parfaitement bilingue, et dont Lewis reconnut la grande maîtrise au point de le nommer précisément Grand Maître des USA. Quand ce livre est paru, on ne trouvait que 2 lignes à son sujet dans les ouvrages spécialisés. Le livre est le produit d'une enquête passionnante qui s'appuie sur des informations enfouies dans diverses archives rosicruciennes et révèle le fameux "secret des laitues" pour reconnaitre les rares monographies qui sont l'œuvre de Clément Lebrun.
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Il est généralement connu que quelques siècles avant notre ère, les chercheurs grecs allaient en Égypte pour accéder à la Connaissance. L'ouvrage révèle l'épreuve discrète à laquelle ils étaient soumis à Saou (Saïs). Certains retournaient ensuite dans leur pays, tandis que d'autres poursuivaient leur quête autour du fameux bassin comme un certain Champollion. Ce petit ouvrage unique, fruit de dizaines d'années de travail, fournit les éléments pour que de nos jours encore les chercheurs sincères de la Rose+Croix remontent de Saou à Iounou (Héliopolis).
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Le titre "Une monographie du Premier Degré Néophyte" déploie une triple intention. D’abord, il ancre la monographie dans l’étude traditionnelle d’un unique symbole hiéroglyphique, écartant toute partition. Puis, il invite à une exploration respectueuse, l’emploi de "Une monographie" laissant le sujet ouvert à d’autres perspectives. Enfin, il encourage chaque étudiant à composer sa propre monographie, offrant un espace libre à sa compréhension et à sa pratique personnelle du Degré. Après Mando, fascicule préparatoire aux études rosicruciennes, cette monographie propose une approche originale qui éclaire d’un jour nouveau les enseignements traditionnels en introduisant Desheret, la couronne rouge, symbole de la Basse-Égypte. Ce symbole, plus aisément appréhendé dans un premier temps à travers le « Point dans le Carré » utilisé par Harvey Spencer Lewis dans la résurgence américaine du début du 20e siècle, représente par le carré le monde matériel et les quatre éléments (terre, eau, air, feu), et par le point l’Être intérieur ou la conscience cosmique. Le texte met l’accent sur un travail introspectif, que l’alchimie médiévale sentait par le concept de l’Œuvre au Noir, visant à purifier le carré des influences superflues pour révéler l’Être intérieur. Ce processus exige humilité intellectuelle et discernement. La monographie éclaire la dualité des consciences – objective, liée au carré, et subjective, liée au point – et la nécessité de leur harmonisation, guidée par des exercices et des études telles que la Loi du Terrain.
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Une Monographie du 2e Degré Néophyte s’inscrit dans la tradition rosicrucienne, après "Mando" et "Une Monographie du Premier Degré Néophyte" L’ouvrage s’appuie sur le symbole égyptien de la couronne Hedjet et sa forme simplifiée par le point dans le cercle pour faciliter l'étude qui passe de l’effervescence mentale du premier degré à la contemplation sereine du deuxième. L'objectif concret du degré est de parvenir à un état de développement et de détachement des égrégores qui permet l'accès à la "Chambre de Communion Cosmique". Pour cela, des concepts clés sont explorés tels que l’Âme-Personnalité que les égyptiens nommaient "Ba", et l’individualité qu'ils nommaient "Ka", et la dissolution de l’ego à travers un pratique que l'alchimie médiévale désignait comme le "solve". Le processus du 2DN met en avant l’importance de l’écoute intérieure, de la méditation dans un sanctum personnel, et de la recherche d'harmonisation avec la Conscience Cosmique, en proposant des exercices pratiques comme la respiration consciente, la vocalisation de sons sacrés et le renforcement de l’aura, en vue d'une plus grande maîtrise de la Force Vitale. Des références à la déesse Maât, symbole de vérité de pureté et d’harmonie, aboutissent à revisiter l'approche profane de la Confession de Maât, pour une compréhension plus profonde. Le livre aborde également des notions comme le Nirvana, vu comme un état de Paix Profonde, et des cycles de vie en lien avec la réincarnation.
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Qui n'apprécierait pas de participer à un dîner dynamisé par Harvey Spencer Lewis et inspiré par un invisible maître cosmique, le Maître Ramater ? Après le dessert, à la 11e heure, la conversation s'orienterait irrésistiblement sur les rosicruciens. Et Lewis exprime les idées sensibilisant au rosicrucianisme son auditoire étonnamment varié. Et avec le recul, chacun s'aperçoit que les mots employés peut devenir le début d'une piste conduisant à un éveil mystique.
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C'est Lewis qui racontait, dans le document Cromaat D (le mot Khrou-Maat signifiant en égyptien une "pagaie de vérité") un étrange périple cevenol en marge de son "initiation toulousaine". Il précisait que cette histoire qui débute à Montpellier est un mélange de faits, de fictions et de traditions. Lorsqu'il est évoqué Albane et Berthe, les lecteurs rosicruciens sont tentés de penser aux deux polarités du Noüs que Lewis désignait parfois par les lettres A et B.
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Une jeune amie rosicrucienne insistait pour que le bistrotier se livre d'une manière instructive sans se cacher derrière le voile de l'impersonnalité... Le résultat n'est pas une autobiographie, mais un simple partage d'expériences, tant dans le monde physique que dans le monde invisible. Mais l'impersonnalité demeure... Le tout est présenté de manière à écarter ceux à qui l'on ne souhaite pas s'adresser. Les autres apprécieront peut-être le partage discret en 4 parties: SAVOIR, VOULOIR, OSER, SE TAIRE.
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Ecrit au départ pour accompagner le challenge d'un stage d'un week-end de familiarisation au rosicrucianisme, ce fascicule développe une méthode simple. 1/ proposer des règles de comportement pour faire monter le niveau vibratoire, 2/ familiariser avec la tradition héliopolitaine qui a inspiré la Rose+Croix. 3/ décrire le cheminement précis des degrés rosicruciens traditionnels. 4/ fournir une piste inédite pour progresser.
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Ce livre explore l'intégration du rosicrucianisme du XVIIe siècle dans la Franc-Maçonnerie, en particulier à travers le grade de Rose+Croix du Rite Écossais Ancien et Accepté. Basé sur des manuscrits du XIXe siècle issus du fonds Gaborria de la Médiathèque d'Alençon, l'ouvrage dévoile des rituels initiatiques inédits, dépourvus d'influences néo-chrétiennes, et met en lumière leur symbolisme alchimique, comme le Dragon Roux, lié à l'eau régale et à la quête de la Pierre Philosophale. Il retrace également l'histoire peu connue d'Armand Gaborria, figure maçonnique clé, et son rôle dans la diffusion des rites de Misraïm et Écossais.
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Conformément à la volonté de Profundis (Harvey Spencer Lewis), le Bistrot a mis, en circulation gratuite, le pdf de la traduction française du texte de 1918 de Symbolisme Mystique dans les Confraternités Ancestrales. L'édition papier comporte en parallèle la version américaine initiale et la version française. Le lecteur peut ainsi vérifier certains points de celle-ci. Mais il s'ajoute le descriptif de toute la quête autour du document qui permettra au lecteur de se familiariser avec l'approche ésotérique du sujet qui fait songer à la fameuse recherche du livre de Toth... - Pourquoi le document a t-il disparu pour réapparaitre sous une forme encyclopédique commercialisée 26 ans plus tard?
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L'ouvrage révèle des secrets généralement oubliés de ce degré si incompris. Partant de la Double Couronne égyptienne qui est davantage que la somme des deux autres, il suivra cet enseignement chez les gnostiques, puis chez les templiers et même en Inde. Des clés lui seront fournies, comme celles du fameux « maord-maorc », qui a heurté tant de rosicruciens. Il expérimentera l'enseignement par de passionnantes expériences paranormales ou alchimiques. Et ce n’est que le début : la rencontre du Gardien du Seuil est au programme, et l’étudiant comprendra pourquoi la majorité refoule ce sujet. Parmi les révélations, un mystérieux document déposé par Harvey Spencer Lewis dans une librairie new-yorkaise livrera un mystérieux secret inattendu. Une Monographie du 3e Degré des Néophytes Rosicruciens restera le livre de chevet qui incite à reprendre les Études...

Une Sentence de Sextus

 

Les Buveurs en Ligne

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Hymne Rosicrucien de 1916

Let There Be Light

 

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Créé en 2010, il propose régulièrement ses "boissons" aux Chercheurs de Lumière. 
Ce sont des milliers de messages exclusifs en accès libre, inspirés par la mystérieuse pensée rosicrucienne. 
Les Habitués du Bistrot apprécient généralement d'en retrouver des traces dans l'Antique Egypte héliopolitaine, mais pas seulement...