Cela peut sembler évident... la corne semble bien dangereuse.
Mais quel est donc le sens profond de ce proverbe traditionnel que d'aucuns affirment tibétain?
D'abord, que représente la licorne?
C'est un animal mentionné depuis l'Antiquité Grecque, sous le nom de monocéros.
Lorsque le navigateur portugais Vasco de Gama était revenu d'expédition, il avait ramené une représentation d'une licorne rencontrée, mais elle semblait un peu pataude, en fait c'était un rhinocéros!
Donc une fausse piste!
La licorne porte une seule corne droite captant la source unique d'énergie divine.
Sa corne possède le pouvoir de purifier l'eau de tout poison et de guérir les maladies.
La licorne devient l'un des thèmes favoris des bestiaires et de la tapisserie au Moyen Age et au cours de la Renaissance.
Elle est un symbole de puissance, de pureté et de grâce, que seule une vierge pure peut approcher.
Lorsque la licorne aperçoit la jeune fille assise, elle vient aussitôt à elle et se couche dans son giron, il faut alors que la vierge parvienne à la brider et à l'offrir au Roi.
C'est un être bénéfique qui apporte la fécondité et la fertilité.
On est tenté de se demander s'il s'agit de la "force vitale" des rosicruciens ou de "l'esprit".
La réponse est sur la corne qui montre les deux aspects entremêlés, c'est donc la représentation du "noùs" léwissien et la légende explique symboliquement la pureté nécessaire pour la canaliser et la maîtriser.
Venons en au proverbe. Sous sa forme indienne,
"मास्टर गेंडा नहीं करता छलांग"
on lit "Licorne, maître ne pas sauter..." et une finesse que les thérapeuthes connaissent bien saute aux yeux: ils ne doivent jamais court-circuiter la licorne, se subtituer à la Force Vitale du Cosmique pour transmettre leur propre énergie.
En effet en intervenant avec sa propre énergie, son aura ne ramasserait ce qu'il cherche à nettoyer chez l'autre.
Tous nos remerciements à CT pour sa magnifique licorne et quelques éléments dont l'article s'est inspiré.