Toth, sur cette vignette issue du papyrus d'Ani, s'exprime en tant que scribe.
C'est le scribe de Râ.
C'est la divinité qui écrit sur ses papyrus tout le fonctionnement des lois divines et donc celui de chaque âme humaine puisque les hommes sont "les larmes de Râ".
Toth est donc considéré comme le "Dieu de la Connaissance" et correspond au médailliste des temple rosicruciens.
Nous voyons l'Ibis "Djiou" et le son est décomposé "Dj" le serpent, "h" (un e nasal) la mêche, "ou" le poussin de caille, puis "t" et "y" apportent un caractère féminin et lunaire qui complètent le nom égyptien "djeouty" de cette divinité qui caractérisée par le bec de l'Ibis. "Toth" est en fait un nom grec.
Dans le "Livre de la Vache du Ciel", Râ précise le rôle des divinités et il est expliqué que la fameuse lune de Toth éclaire le ciel durant la nuit à la place de Râ.
En voici quelques extraits:
"Toi, tu écriras là et rétabliras l'ordre parmi les habitants que nous avons créés".
Nous voyons ici l'idée chère aux rosicruciens d'utiliser la Connaissance pour lutter contre les idéologies bâties sur l'ignorance et les superstitions.
"Je ferais en sorte que tu puisses être le messager de (Dieux) plus valeureux que toi.(...) Je ferais en sorte que tu entoures les deux ciels de ta beauté (...) et je ferais en sorte que tu ne cesses de visiter les demandeurs des terres du Nord".
Les demandeurs des Terres du Nord, les "Haou-Nebou" (hiéroglyphes ci-contre).
Nous reconnaissons 3 corbeilles des chercheurs d'or. Il s'agit donc des maîtres: les êtres avancés, mais ceux du Nord...
Nous connaissons le symbolisme du "Nord" où sont placés les néophytes dans les temples rosicruciens.
D'une manière générale des "Haou-Nebou" sont considérés comme les peuples du Nord (crétois, phéniciens, grecs réputés profanes...).
Une légende raconte qu'à l'époque du pharaon Snefrou, de la 4ème dynastie, le père de Cheops, le constructeur de la grande pyramide, vivait un personnage nommé Nefer-Ka-Ptah.
Nefer-Ka-Ptah signifie "Beau Ka de Ptah".
Nous lisons "Nefer" la beauté (le cœur et la trachée artère ou la croix qui vient du cœur), "Ka" (les deux bras levés) et enfin le rectangle "p", la miche de pain "t" et la mèche "h".
"Pth" exprime le dieu Ptah, le dieu des chantiers ou la puissance créatrice.
Nefer-Ka-Ptah, avait donc de beaux projets et il était doté de la belle aura de la puissance créative de Ptah, il ne lui manquait que la Connaissance!
Il était donc à la recherche de cette Connaissance et donc du fameux "livre de Toth".
Il s'agit d'un "livre indestructible, même par le feu" que les sages ne doivent pas se targuer de posséder sous peine d'être détruits.
En effet, la Connaissance ne peut en aucun cas être mise entre les mains de personnes sous l'emprise de Seth, le "dieu des étrangers"...
Traditionellement, le "Livre de Toth contient tous les secrets du Ciel et de la Terre, l'abîme, les montagnes, la mer, et la langue de tout ce qui peuple l'univers: les oiseaux, les poissons et les animaux en général.
Et ce n'est là que la premère page du livre... La seconde permet de "voir le soleil et les dieux dans le ciel nocturne".
La légende raconte que Nefer-Ka-Ptah se trouva en relation d'un prêtre qui le mit sur la piste du Livre...
"Le livre se trouve caché dans 7 coffres... Un coffre de fer contient un coffre de bronze qui contient un coffre de sycomore qui contient un coffre d'ébène qui contient un coffre d'ivoire qui contient un coffre d'argent qui contient un coffre d'or... et il faut se méfier d'un serpent immortel qu'il conviendra de couper en deux."
Et Nefer-Ka-Ptah finit par trouver le livre...
Il le transcrit sur un papyrus, puis rinça le papyrus avec de la bière qu'il récupèra et qu'il bût.
Il fût ainsi détenteur des formules secrètes du livre...
Une magnifique allégorie qu'il convient naturellement de décoder!