Une intention rosicrucienne gravite t-elle autour de ces petits pains comportant une croix et qui sont la spécialité de la petite ville de Saint Alban dont nous connaissons le fameux Vicomte, "Viscount Saint Alban's verulanium", Francis Bacon?
C'est une piste qui part dans de multiples directions...
En anglais on les appelle populairement des "hot cross buns", avec la traduction simple de "gâteaux chauds avec une croix". Récemment le doyen de Saint Alban, homosexuel notoire a obtenu que les petits pains en question considérés comme une caractéristique de la vie anglaise et soient clairement rattachés à la ville de Saint Alban dont les armes comportent cette croix de Saint André que l'on retrouve sur les "buns" et les étrangers ne doivent pas ignorer que le mot buns prend aussi le sens populaire de "cul", l'ensemble permettant des sous-entendus grivois.
On voit sur cette invitation à faire un pèlerinage à Saint Alban, le signe caractéristique que l'on retrouve sur les petits pains.
Mais plus généralement la croix est représentée en "X", en croix de Saint André.
On retrouve au 14e siècle l'origine d'une tradition chrétienne avec une recette à la cannelle et aux clous de girofle popularisée alors par le Père Thomas Rockliffe pour la seule nourriture autorisée le vendredi saint (précédant la résurection de Pacques). les pains sont offert aux pauvres. Mais les petits pains sont appréciés et la reine Elisabeth I Tudor (la mère cachée de Francis Bacon) doit intervenir pour sauvegarder la tradition qui aurait tendance à être dénaturée par une utilisation abusive. La préparation des petits pains est alors limitée au Vendredi Saint, à Noël et tolérée pour les enterrements.
Mais ces petits pains semblent connus bien avant. Ce seraient les romains qui les auraient hérités des grecs et les auraient emmenés en Angleterre en laissant parfois au passage quelques traces...
Il existe également une légende anglaise d'une veuve qui prépare chaque vendredi un "Hot Cross Bun" pour son marin de fils. cela laisse entendre que le gâteau est lié à un vœu. Le bateau porte le nom de "hot Cross Bun". On retrouve au 19ème siècle, par le biais d'un poème de H.W.Gilbert par ailleurs parodier du théatre de Shakespeare (auteur d'un parodie d'Hamlet: "Rosenkranz et Guildenstern") qui évoque un bateau ("Hot Cross Buns") et une veuve qui exprime une subtile définition: "the strongest oath of the Hot Cross Buns was a mild Dear Me". Le plus beau serment du Hot Cross Buns était un doux "mon Dieu".
Mais le mot oath, "serment" peut se traduire aussi par "juron" tout comme "my dear", qui peut être aussi un préalable à une prière et un... juron sauvage.
(à suivre...)