Les rosicruciens pratiquent souvent des "sons de voyelles" qui établissent des conditions vibratoires extérieures particulières et qui correspondent à une libération de certains centres psychiques.
Naturellement ces centres psychiques doivent être libérés d'une manière équilibrée et harmonieuse en commençant par en haut (dans l'ordre: glande pinéale, glande pituitaire, thyroïde, cœur, plexus solaire et plexus sacré...).
Les sons utilisés sont souvent "Aum", "Ra", "Ma", qui sont généralement pratiqués après une préparation adéquate dans le sanctum. Il existe naturellement quelques autres sons spécifiques comme le son "Khei", écrit ci-dessus à l'égyptienne.
Selon la formulation rosicrucienne traditionnelle: "Il procure paix et santé en général et agit sur les surrénales. Il transmet au système nerveux sympathique, en les augmentant, les impulsions nées de nos émotions, des pensées et des impulsions cosmiques. Ce son produit un lilas lumineux se rapprochant du lavande caractéristique de hautes aspirations spirituelles et d'émotions élevées. Il se prononce sur le mi naturel au dessus du do central."
Naturellement cela mérite un décodage: le son "Khei" apporte la paix, c'est à dire qu'il permet de remédier à l'agressivité et à la colère, c'est un nettoyant de l'aura, il agit sur les surrénales qui produisent diverses hormones permettant et stimulant éventuellement la course, ou régulant l'énergie sexuelle.
Comme quoi l'agressivité et la sexualité sont sœurs... D'ailleurs, détail instructif: si l'on en croit ceux qui travaillent dans les zoos, les gorilles contrariés cherchent le combat et les bonobos contrariés vont copuler...
En égyptien, "Khei" est un "verbe opérateur", il se pronon "kây" avec un son "â" qui sort du fond de la gorge et que le français ne connait pas. "Khei" signifie "songer à", "se soucier de", "méditer sur". Par exemple "Kây-Râ" qui est aussi le mot de passe rosicrucien des "Practicus", signifie se connecter à Râ: tout un programme!