(...) Suffisamment d'éléments subsistants peuvent être rassemblés pour donner une idée de l'originalité de l'enseignement druidique fondamental qui aurait pu sembler valable et compréhensible aux initiés d'Eleusis, de Thèbes, de Perse ou même des indiens d'Amérique.
Les enseignements druidiques se donnaient - en ordre principal - d'une manère symbolique, sous forme de mythes, et au moyen de formulations énigmatiques, appelées triades. En tant qu'Ordre constitué - et connaissant la prédilection du breton pour le nombre trois, il est généralement accepté que le Druidisme connaissait trois degrés: Novates, Bardes et Druides.
Les Novates étaient les néophytes ou les postulants. Leur apprentissage était long et sévère, réparti sur de longues années et couvrant l'étude de toutes les branches du savoir. Nous connaissons peu de choses concernant la nature exacte de leur sélection, initiation ou de la méthode de leur préparation. Il est dit d'une façon assez cryptique que le Novate était supposé atteindre la maîtrise de "la sagesse de l'abeille" et d'apprendre "à compter presqe dix". On le reconnaissait à sa robe verte et il lui était assigné le rôle d'auditeur. Son premier devoir consistait à apprendre la doctrine de la sagesse traditionelle contenue dans la collection d'œuvres appelées "Mabinegion", d'après laquelle on lui donnait le nom de "Nabinog". On lui permettait également, en certaines occasions, fêtes et activités sociales, de réciter les formes exotériques de poèmes et de narrations mystiques.(...)
- voir aussi Avallon à Glastonbury