Les français contemporains ne connaissent généralement pas aussi bien que les anglo-saxons l'histoire du petit bonhomme de pain d'épice qui est découpé à l'emporte pièce dans une pâte, puis mis au four, après quoi il débute une existence indépendante qui s'achève lorsqu'il se fait manger finalement par un renard.
Les Habitués du Bistrot sentiront peut-être davantage qu'il y a un message ésotérique à deviner avec ces paroles de chanson:
-"De chez une petite vieille je me suis enfui,
d'un petit vieux aussi,
et je peux m'enfuir loin de vous, je vous dis!"
Et quand le renard le dévore
-"J'ai un quart de parti… la moitié… les trois quarts ont disparu… je suis entièrement mangé!"
Bien sûr, le couple de la petite vieille et du petit vieux pourraient suggérer une relation avec deux composantes du pain d'épice...
Mettons, par exemple, la pâte et la cuisson, derrière lesquels se profileraient l'Esprit et la Force Vitale.
Après quoi le petit bonhomme obtient son libre arbitre et se fait naturellement dévorer par son égo...
C'est un peu sombre, mais ça a le mérite d'être vécu par tout le monde, aussi les Rosicruciens avancés dont l'attention est attirée par cette histoire s'efforcent naturellement de recadrer le cynisme anglo-saxon qui est assez manifeste ici, pour transmettre dans le monde où ils vivent un message le plus éclairant possible.
Et ceci étant posé, un challenge pour les Buveurs du 21e siècle consistera à essayer de retrouver la manière dont Spencer Lewis avait géré son "Bonhomme de Pain d'Épice"...