Un buveur du bistrot insiste pour en savoir davantage sur la pratique et la tradition des rosicruciens.
Certes, il est d'usage de répondre en matière de tradition rosicrucienne que: "ceux qui en parlent ne savent pas et ceux qui savent n'en parlent pas".
Et quant à la pratique, du fait que le rosicrucianisme n'est pas une religion et qu'il n'y a aucune croyance, il n'y a donc pas de règles clairement établies: "chaque rosicrucien détient sa propre pratique"...
Il convient donc pour chacun de mettre au point sa pratique personnelle en étudiant, en cherchant et en expérimentant par exemple avec ce qui est proposé au fil des articles du "bistrot".
Ce cadre général étant exposé, est-il possible de développer un peu le cheminement du rosicrucien du 21ème siècle?
La particularité de notre époque est naturellement le développement du monde virtuel et des réseaux sociaux.
C'est donc évidemment par internet que l'accés au rosicrucianisme se produit.
Chaque chercheur déniche naturellement les sites qui lui permettent de progresser et il est capable d'avoir la sagesse de couper avec ceux qui le rabaissent...
De la même manière sa participation active à sa quête rosicrucienne lui fait connaître et ressentir à distance d'autres chercheurs et chercheuses qui constituront progressivement son réseau de chercheurs de la Rose+Croix.
Ce réseau débouchera naturellement le moment venu, dans l'environnement immédiat ou dans le cadre de déplacements professionels ou de vacances, sur des réunions, non plus virtuelles, mais physiques, lorsqu'il apparaîtra clairement que certains "amis" sont passés du stade du "sanctum" à celui du "pronaos".
Le "stade du sanctum" s'atteint lorsque le chercheur commence à éprouver un besoin d'apprendre à méditer pour maîtriser son mental et développer sa réceptivité à des niveaux supérieurs de la conscience.
Le chercheur se familiarise avec une certaine pratique régulière consistant à se retirer quelques instants de l'agitation du monde pour monter son niveau vibratoire, en se décontractrant, et en émanant des pensées apaisées.
Il aura créé un endroit qu'il aura appris à consacrer et dans lequel il aura appris par l'expérimentation l'usage des bougies, de l'encens, et du symbole rosicrucien.
Par des expériences et l'étude, son "sanctum", initialement un "lieu saint", deviendra un "télestérion", c'est à dire un lieu ou il obtient des résultats mystiques satisfaisants...
Ce processus de ressourcement lui ouvre la voie à l'étude et c'est au chercheur de trouver lui même l'article, de dénicher le hiéroglyphe ou la monographie qui pourront faire l'objet de son étude.
Cette étude sera régulière: certains choisissent un soir dans la semaine, d'autres trouvent du temps tous les jours, certains même, qui ont de nombreuses sollicitations extérieures, éprouvent le besoin de travailler au sanctum quelques minutes plusieurs fois par jour.
Certains sont sensibles à certaines périodes cycliques de la lune (pleine lune, nouvelle lune etc) ou aux cycles terrestres (équinoxes, solstices, changements de signes planétaires) ou à leurs cycles personnels.
Tout est possible.
Lorsque le sanctum, qui peut commencer simplement par l'installation de deux bougies de part et d'autre de l'écran d'ordinateur, sera devenu un outil opérationnel, le rayonnement sera palpable et l'idée de partager les hautes vibrations avec d'autres rosicruciens suivra son chemin...
C'est ainsi que le chercheur rosicrucien développera d'une part son "sensorium intérieur", (le sanctum en lui) et d'autre part que le "télestérion" pourra physiquement ou symboliquement évoluer, essaimer, se déplacer ou se transmuter et se métamorphoser parfois en "pronaos" ou en "temple" permettant le partage avec d'autres des exercices, des expérimentations et des initiations...