Certaines sciences comme les mathématiques, peuvent facilement se transmettre et l'élève partage alors les mêmes conventions et la même compréhension que son maître, il y a alors entre eux une sorte d'osmose, de cohésion.
Léonard de Vinci l'exprimait à sa façon en parlant de "sciences imitables":
"Les sciences imitables et quantitatives sont celles ou le disciple se fait égal à son maître, comme les mathématiques".
Joséphin Péladan complètait ainsi la pensée de Léonard de Vinci:
"Les sciences inimitables et qualitatives sont celles qui ne peuvent se léguer par héritage et où le disciple n'atteint jamais le maître. La beauté ne se prouve pas, elle s'éprouve".
En fait, il ne s'agit plus pour l'élève de se comparer au maître, mais plutôt d'adhérer comme lui à un "message maître" qui les transcende tous les deux, à moins que Péladan ne veuille parler d'une manière voilée d'un intermédiaire comme un "guide cosmique" qui transmet la connaissance.
Mais les deux processus illustrent bien les fonctionnements de la cohésion et de l'adhésion.