Cette représentation inédite propose un nouveau décryptage du symbole "nefer" dont nous avions parlé.
Les 3 branches de la croix supérieure expriment la trinité composée de Râ en haut, de Shou à droite et de Tefnout à gauche.
Râ est écrit avec la bouche "R" et la main tendue qui se prononce "A" mais c'est un a qui vient du fond de la gorge.
Shou comporte une plume comme Maat. Le signe se prononce "sh" et le poussin de caille est "ou".
Tefnout se prononce en fait "Tefnet". On lit "T" la miche de pain, "F" la vipère, "N" l'ondulation et encore "T" pour la miche de pain. Le déterminatif de la déesse est un cobra qui se dresse à partir d'un récipient.
Parmi les nombreuses clefs...
Shou exprime l'air, par extension le "souffle de vie" et la présence de la plume commune avec Maat ne rapelle t'elle pas la formule ésotérique "la vérité c'est la vie"?
Le récipient de Tefnout fait-il allusion aux "Trônes de Tefnout" dont le symbolisme pourrait rejoint "l'ouverture de la tombe" et le cobra, la fameuse "kundalini"?
Détail amusant: la petite vipère et la miche de pain sont inversés par rapport au cobra et au récipient?
On envisagera que le son "FeR" de "neFeR" se retrouve dans tiFeReth (traduit en français par "la beauté") qui est le nom que les kabbalistes juifs donnent à une puissance créatrice, une "sephiroth", une sphère.
Enfin, on se reportera au premier article consacré à la "Loge Amenhotep d'Egypte" ainsi qu'au "Paut Neterou".
Et laissons la conclusion à Victor Hugo: "l'Art est le reflet que renvoie l'âme humaine éblouie de la splendeur du beau."