Ceux qui ne le connaissent pas découvriront certainement avec beaucoup de sympathie Thomas Sankara, un homme politique burkinabé anti-impérialiste, et panafricaniste, né en 1949 et assassiné en 1987, 3 mois après ce discours débordant d'humour africain et qui sonne toujours particulièrement juste 30 ans après.
Certaines formules choc sont à retenir... "Les bailleurs de fonds, comme s'il y avait des hommes dont le baillement suffisait à créer le développement chez les autres."
"Il faudrait deux éditions de la Bible ou du Coran, une pour celui qui exploite les autres et celui qui est exploité..."
"Celui qui ne veut pas que la dette mondiale soit effacée devait sortir, prendre son argent et aller payer..."
"Nous devons collectivement déclarer ici que nous ne pouvons pas payer pour éviter que nous n'allions nous faire individuellement assassiner: si le Burkina Fasso est le seul à refuser de payer, je ne serais pas là à la prochaine conférence.". C'était prémonitoire!