Le récent message sur la "Formation des Maîtres - 2", introduit une importante subtilité entre "se trouver dans l'erreur" et "être insensé".
Dans le premier cas il y a sincérité et la possibilité demeure de continuer à rechercher la Lumière pour être davantage "Maat" en "corrigeant et en complétant", tandis que dans le deuxième cas il y a perte de repère: l'ego s'est emparé d'une émotion, il se l'approprie en l'interprétant à sa façon et il se coupe avec la source...
C'est de cette appropriation que naissent les "théories", les "paradigmes", et tout simplement les "dogmes religieux"...
Par exemple, l'arrivé du Grand Maître Louis-Claude de Saint-Martin dans le "Conclave" (Formation des Maîtres - 2"), suscite chez le lecteur une émotion.
Il y a la perspective d'accéder (ou non) à quelque chose comme un enseignement inédit et cette émotion crèe un trouble qui peut fait perdre sa lucidité...
L'ego grisé par le messager (ici Saint-Martin) passe à côté du message (ici la différence entre "se trouver dans l'erreur" et "être insensé").
Autre exemple récent: l'euphorie de trouver une construction hiéroglyphique correspondant au fameux "Nuk-pa-nuk" de Spencer Lewis fait que l'ego se l'approprie et reste totalement sourd à la suite du message...
Pour mémoire, il avait la découverte que "Nuk" pouvait être associé au hiéroglyphe suivant exprimant "le vêtu", OUNEK:
Mais c'était rester sourd à l'idée de cherche une autre piste...
Il existe pourtant une autre construction hiéroglyphique très proche à laquelle naturellement un véritable égyptien aurait pensé en priorité...:
Nous lisons "Nou", le fameux petit pot souvent lié au symbole de la croix, et il s'ajoute la lettre "K" la corbeille, ce qui fait "Nouk", l'ensemble étant lié au déterminatif de l'homme et pouvant exprimer "moi", "je", "c'est moi", "je suis"...
Et le fait d'insister avec deux récipients, le pot et la corbeille véhicule l'idée de "récepteur": "moi qui reçois", "moi qui pense", "je pense"...
Il devient donc possible de combiner les deux écritures pour mieux comprendre le "Nuk-Pa-Nuk" de l'enseignement lewissien...
Par exemple:
Littéralement, "Nouk pa ounek: "Moi celui qui est le vêtu" mais le jeu de mots égyptien permet encore plus facilement une vertigineuse richesse d'interprétations simultanées tout aussi valides, telles le "je suis" exprimant l'être intérieur, voire même le "cogito" de René Descartes: "Je pense donc je suis"...