Les habitués du Bistrot qui savent spontanément consacrer quelques instants de méditation aux messages proposés n'ont pas manqué d'apprécier certains détails dans l'œuvre de Rembrandt présentée hier.
Il y a en particulier un buste ambigü sur la fenêtre qui peut se transformer en personnage portant une robe et suggérant un Maître lequel, dans la lumière présiderait à la scène...
Ce personnage est agrandi en haut à gauche.
C'est assez troublant, et, une fois qu'on l'a vu, rien d'autre que lui ne compte...
Dans un autre ordre d'idées, une question nous revient souvent: "pourquoi cet intérêt si particulier de Harvey Spencer Lewis pour cette peinture de Rembrandt?"
En effet, si Spencer Lewis, qui a toujours une intention claire dans ce qu'il entreprend, a choisi le méditant de Rembrandt pour illustrer son "Liber 333" c'est naturellement pour illustrer le processus que nous raconte cette œuvre...
Quel est donc ce processus?
Il peut être intéressant de se référer à l'étude de ce tableau sur Wikipédia ou de comparer la version ci-dessus à la version ci-dessous qui cache bien des détails sous le vernis vieilli.
L'œuvre prétextait officiellement le thème biblique de "Tobie et Anna": Anna s'occupe du feu, alors que Tobie (le méditant) est aveugle, tandis que le tableau prend précisément la forme arrondie de l'iris d'un œil.
Notre message se précise: il s'agirait bel et bien de voir au delà des apparences...
S'il était besoin de s'en convaincre, voici, à propos de ce tableau, un petit exercice mystique inspiré par Spencer Lewis et qui ne prendra que quelques secondes:
Plaçons-nous entre l'escalier et le méditant, et concentrons-nous sur Tobie, et imaginons le, de profil, avec entre les mains un grand livre qu'il serait capable de lire sans les yeux...
Et une fois que c'est fait, observons le tableau suivant de Spencer Lewis que l'on nomme parfois "le Soufi"...
La ressemblance avec le Tobie de Rembrandt n'est-elle pas troublante?
Le même vêtement, la même posture, la même barbe blanche, le même front bombé, le même chapeau rouge...
Et du même coup nous sommes en mesure de comprendre le message du "phylactère".
Le phylactère est le rouleau blanc en bas du tableau qui constitue généralement une indication qu'il y a dans l'œuvre un message ésotérique, lequel est voilé, et qu'il convient de le décoder à la lumière de ce qui est écrit sur le phylactère...
Or ici précisément, le phylactère ne porte aucune indication: c'est vous qui voyez!