Cette représentation égyptienne à la source d'un hiéroglyphe, cache t-elle un encensoir ou une pipe?
Nous remarquons la présence d'une sorte de corne de bélier.
S'agit-il d'une simple poignée isolante?
Est-elle creusée et utilisée pour souffler sur les braises et activer le feu, où pour aspirer comme une sorte de pipe?
Notons que le même nom est donné au bélier et à la pipe: "ba".
Voici un bélier:
Le premier hiéroglyphe donne simplement le son "ba" et le deuxième montre qu'il s'agit d'un bélier.
Souvenons nous que le même son sert à qualifier l'âme, notre partie volatile ou transcendante qui est parfois écrite ainsi:
Nous reconnaissons notre ibis à collerette.
Avec le déterminatif "neter", il s'agit ici d'un titre honorifique, comme "divin père" que l'on prononcerait alors plus vraisemblablement "iba" (ib, le père).
Il y a une référence sous-jacente au dieu bélier reproducteur Amon, si important dans les cosmogonies thébaines et hermopolitaines qui est un peu le père caché dont on ne sait pas trop tout ce qu'il contrôle...
Amon n'était pas le seul dieu bélier il y avait aussi Knef, le dieu bleu, l'époux discret de Neith qui avait son temple du côté d'Assouan, c'était un dieu de vitalité, mais l'on peut sans dommage l'associer à Amon. Les grecs le nommaient Knoufis...