Au Moyen-Âge, cette mystérieuse plante, était nommée "mandegloire" (main de gloire) d'où est tirée le nom de la mandragore, ce qui nous permet la jonction avec le message précédent.
De nos jours, nos espèces autochtones ont presque disparu et nous connaissons surtout le ginseng (la mandragore coréenne) dont nous consommons les racines qui ont cette forme particulière qui fait songer à un être humain en miniature ou à la main un peu desséchée d'un pendu.
Outre les propriétés apaisantes et curatives, voire hallucinogènes, des racines, les égyptiens consommaient également leurs fruits de la taille d'une mirabelle et dont le seul parfum était réputé aphrodisiaque...
La représentation d'en haut est tirée de planches réalisées au 18e siècle par Claude Nicolas Billerey (visibles à la Bibliothèque Municipale de Besançon) et inspirées des travaux du 12e siècle d'Hildegarde de Bingen.
(à suivre...)
Début du fil: "Chasser les Vampires pour accéder au Pré de la Félicité"...