Avec ce message sur les "fortunes", le Bistrot aura permis à chacun de se familiariser avec les 16 figures de la géomancie, ce qui constitue la base d'un certain alphabet permettant d'aller plus loin...
Naturellement le terme "fortune" est piégeux car le profane ne peut que l'identifier au hasard.
En effet le le mot fortune semble issu du latin "fors" qui exprime le sort, le hasard, la destinée...
Or l'initié qui recherche à s'harmoniser à la Loi Cosmique ne croit plus au hasard.
Il convient donc de chercher plus loin et plus élevé...
Le rosicrucianisme nous conduit inéluctablement à la fortitude, c'est un terme un peu oublié mais que la culture rosicrucianisme perpétue en rappelant que les missionnés veillent à la maintenir en leur cœur. Ce n'est pas la moralité ou la force morale ou encore une vibration astrale mais la vertu cosmique des forts...
On n'est pas "fort" parce qu'on sait s'opposer fermement à l'adversité: ce n'est là qu'une apparence. Certains se croient forts parce qu'ils sont seulement braqués!
On devient fort lorsque notre ego ne fait plus obstacle à la Loi Cosmique ce qui permet à notre psychisme de recevoir et de canaliser simplement la Force Cosmique.
Cela nous permet de distinguer le symbole du Graal dans ce que l'on nomme généralement la Grande Fortune (fortuna major) tandis que le graal est à l'envers dans la Petite Fortune (fortuna minor).
La Grande Fortune (figure ci-dessus à droite) exprime donc qu'un travail de purification permet d'accéder à une certaine plénitude cosmique et donc d'avoir confiance dans le soutien cosmique tandis que la Petite Fortune (figure ci-dessus à gauche) exprime que la personne recherche les soutiens du monde matériel, qu'elle obtient ou non, et qu'elle est prête à s'impliquer volontairement (voire parfois à se compromettre...) pour cela.