Nous reprenons une note issue d'un récent message sur la "loi d'Amra":
"La terre est naturellement le creuset dans lequel les 3 autres éléments permettent l'extraction de la matérialité... Appliqués au corps psychique l'eau (principe) dissout l'égoïsme, l'air (principe) vitalise, et le feu (principe) transmute..."
Si nous tentions de représenter par un symbole le cheminement terrestre qui se heurte aux épreuves de l'eau, de l'air et du feu, nous ne manquerions sans doute pas de reproduire le symbole que les égyptiens utilisaient pour la "route", le "chemin", la voie..
Nous lisons le lasso "WA" et le vautour percnoptère "A" renforce le dernier son, puis il y a la miche de pain "T" donnant la marque du féminin.
Suit enfin le déterminatif de la voie.
Il se lit donc "WAT".
Nous ne manquons pas de constater que ce tronçon de route subit l'influence de 3 petits triangles...
Naturellement ces triangles peuvent être considérés comme des bornes permettant mesurant la route.
Mais un raisonnement pleinement satisfaisant peut toujours en cacher un autre, et il est tentant d'imaginer également que par ces 3 triangles est représentée l'action des 3 éléments (le feu et l'air, la pointe en haut et l'eau la pointe en bas...).
Mais dans tous les cas il est amusant de constater l'analogie entre le mot "WA" (lorsqu'il est utilisé pour le son comme phonogramme comme par exemple ci-dessous pour la forme extérieure d'Anubis: "Oupouaout") ou "WAT" (lorsqu'il est utilisé pour son sens comme idéogramme) et le mot français "voie"
Les cornes de bovidé se lisent "OUP", mais nous ne prononçons pas ensuite "OUA", "OUA", "OUA", mais "OUA"-"OU", puisque les 3 indiquent un pluriel et que le pluriel se lit "OU"...
Nous lisons donc "OUPOUAOU" et le déterminatif de la divinité indique bien qu'il s'agit de celui que nous nommons "Oupouaout", "l'ouvreur du chemin", la forme terrestre d'Anubis, le chien qui guide, tandis qu'Anubis est actif comme "conducteur" et "initiateur" dans le monde invisible.