C'est une invitation à méditer quelques instants devant ce temple dans le rocher tel qu'il apparaissait encore au début du 20e siècle sur la rive gauche du Nil, en face de Karnak.
C'est le temple funéraire de la reine Hatchepsout (18e dynastie) qui comportait alors des jardins verdoyants en terrasse et des arbres à encens issu du Pays de Pount destinés à "élever" les visiteurs du site, lequel portait le nom de Djeser Djeserou, "Sacré des Sacrés"...
Le bras portant un sceptre se lit "Djeser" (sacré) et la bouche en dessous est un rappel du son "R". Le poussin de caille final "ou" indique naturellement le pluriel.
De nos jours le nom arabe de Deir el Bahari ("le Monastère de la Mer") s'est imposé, au lieu en faisant référence à un couvent copte qui s'était installé à proximité.
Depuis la photo d'en haut, le site est désensablé et parait grandiose, mais peut-être manque t-il les arbres à encens du Pays de Pount...