Un moine avait un petit chien qui le suivait partout...
Mais lorsque le moine devait conduire un rituel dans le temple, il avait soin de toujours attacher le petit chien à l'entrée.
Un jour le moine mourut et l'on continua à attacher le petit chien à l'entrée du temple avant chaque rituel.
Un jour le petit chien mourut, et il fallut trouver un chien à attacher d'urgence à la porte du temple afin que le rituel puisse commencer...
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Naturellement nous songeons aux superstitions que nous sommes tentés de rajouter à nos rituels...
Mais c'est un fonctionnement du cerveau gauche et ce point du symbole peut être mieux compris...
Il est posssible de voir les contes et ce type d'histoire de la même manière que les hiéroglyphes égyptiens ou les monograpies rosicruciennes traditionnelles qui présentent 3 niveaux fondamentaux de lecture: un niveau direct, disons profane, un niveau abstrait intellectuel et un niveau ésotérique.
Les hiéroglyphes transmis par les contes, ou les monographies étaient appelés en Egypte ancienne des "medou neter" (des divins symboles) dont l'approche elle même peut progresser vers la perfection car le symbole n'est pas élaboré par la pensée d'un homme seul mais issu d'une "haute intelligence" difficile à se représenter, un peu comme un QI de 3000...
Ici par exemple, le symbole du petit chien va très loin... Il pourrait représenter le processus des pensées que nous entretenons en nous et que nous devrions oublier si nous souhaitons vraiment pénètrer dans notre temple intérieur...