Cette œuvre modeste offerte avec gratitude par une Habituée discrète du Bistrot suscite notre attention aujourd'hui.
Chacun peut deviner l'aspiration rosicrucienne qui est exprimée par le coquelicot émergeant des hautes herbes.
Le coquelicot prend conscience qu'il appartient au monde des herbes, mais il en est, en quelque sorte, prisonnier: son ressenti est différent de celui des herbes...
Les rosicruciens reconnaissent évidement l'appel mystique du coquelicot.
Le coquelicot est conscient qu'il est différent, et d'une certaine façon plus avancé que les herbes...
Naturellement ce sentiment est un stimulant égotique dont il devra absolument se défaire sous peine de rester dans le mal-aise ou de devenir, par le talent acquis de ses vies passées, un de ces immondes manipulateurs que nous pourrions connaître.
Mais pourquoi le coquelicot souffre t-il de sa différence?
Il exprime pourtant la magnificence du rouge terrestre.
Simplement, empêtré dans des problèmes égotiques, il tourne le dos à la Lumière...
D'ailleurs il n'a pas développé de feuilles pour la capter...
Son être intérieur qui voit ses signes balayés ne peut demander qu'une aide extérieure...
Or l'égo dispose de son libre arbitre...
Acceptera t-il de se trouver, d'une certaine manière, dissout, sublimé et épanoui dans la connexion cosmique qui accompagnera sa rotation vers la grande lumière ou va t'il, au contraire, se bloquer, continuer à lui tourner le dos et la refuser? *